Ce lundi 15 janvier, l’Université de Guyane, le Rectorat et la CTG présentaient le lancement de la Licence Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) pour la rentrée 2024.
Dès la rentrée universitaire 2024-2025, les étudiants Guyanais pourront entamer leur première année de licence Staps à l’Université de Guyane. Actuellement, ce sont 250 jeunes qui ont dû quitter le territoire pour poursuivre ce cursus.
Cette ouverture voit le jour car plusieurs besoins ont été identifiés tant en enseignement qu’en santé. En effet, le besoin de former des professeurs d’EPS est non négligeable.
Si grâce à cette formation, le Rectorat espère combler le manque humain dans cette matière, Staps n’a pas comme unique débouché le métier d’enseignant. Il est possible de devenir entraîneur, animateur ou encore médiateur sportif.
Ces professions permettront de dynamiser le territoire et favoriser l’emploi des jeunes, espèrent les trois institutions. La prévalence à l’obésité en Guyane a également poussé les structurer à accélérer la création de cette branche.
Un développement progressif
La Licence Staps se développera au fur et à mesure. La deuxième année verra le jour en 2025 et la troisième année pour 2026.
L’organisation est mise en place autour de partenariats et mutualisation des cours. Par exemple, dans les thématiques médicales, les cours seront en communs avec la médecine. Pour ce qui sera des pratiques sportives, les enseignants d’EPS de l’académie dispenseront ces cours.
Un partenariat est également mené avec l’Université de Paris-Nord. Cette dernière pourra mettre à disposition des professeurs en Guyane pour encadrer des enseignements de spécialité. Pour l’heure, ce sont une quinzaine d’intervenants qui sont identifiés. « Plus le nombre de niveaux va augmenter, plus le nombre de formateurs suivra », précise Laurent Linguet président de l’Université de Guyane.
La collectivité, quant à elle, mettra à disposition ses infrastructures. Une dizaine d’entre elles ont d’ores et déjà été identifiées.
Rectorat, Université et CTG se sont réjouis du travail mené en « si peu de temps ». En effet, le projet s’est enclenché en novembre 2023. Ainsi, ce sont une quarantaine d’étudiants attendus à la rentrée prochaine.
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