Après plus d’une semaine de grève et une discussion avec la direction, les salariés de l’entreprise Ribal TP décident de durcir le mouvement en raison d’un manque de réponse satisfaisante.
Ce mardi 29 octobre, les délégués syndicaux de l’entreprise Ribal TP ont entamé une énième réunion avec la direction. Au centre de la discussion, toujours la négociation de la hausse salariale.
« À l’issue de cet échange, aucune entente n’a pu être trouvée. La position de la direction reste inchangée et, quant à nous, salariés, nous ne céderons pas. C’est pourquoi nous décidons de durcir le mouvement » , dénonce Némorin Jean-Michel, représentant du personnel élu UTG et membre de la délégation chargée des négociations.
Jean-Michel Nemorin, représentant syndical des salariés Ribal TP.@ Terry Benoît-Zero
Opération escargot, travaux en attente, retardement de la reprise des chantiers, piquet de grève 24/24 : plusieurs actions ont déjà été initiées depuis le début des protestations.
Une hausse salariale inégale
À l’origine de ce conflit qui perdure dans le temps : la négociation annuelle obligatoire revue à la baisse par la direction.
La grève s’intensifie.@ Terry Benoît-Zero
Avec une proposition de hausse salariale suggérée à 1,5 % par la direction face aux 9 % demandés par les employés, une première négociation a été entamée.
« Nous avons abaissé notre demande à hauteur de 5,25 %. La direction, quant à elle, n’a pas voulu jouer le jeu en proposant une hausse de 4 %. C’est inadmissible, surtout lorsque nous savons, en tant que salariés, que l’entreprise a vu son chiffre d’affaires augmenter cette année .»
Actuellement, ils seraient une centaine de salariés à réclamer une augmentation salariale « à la hauteur du travail fourni », rappelle Jean-Michel Némorin.
Pour le moment, les manifestations ne sont pas prêtes de s’arrêter. Contactée, la direction de l’entreprise Ribal TP n’a pas répondu aux sollicitations.
@ Terry Benoît-Zero