Dix ans de chantiers pour voir naître Ariane 6. Une fusée moins coûteuse que son aînée, qui s’envole aujourd’hui. Mo News a pris la température au centre spatial, quelques heures avant le lancement.
Depuis l’espace presse, on voit les techniciens s’agiter devant leurs écrans. La salle Jupiter est, en ce mardi, remplie d’effervescence, de crainte, mais d’une sérénité complaisante.
À quelques heures du lancement, et malgré le premier retard effectif suite à un dysfonctionnement mineur, Ariane 6 devrait s’envoler pour son vol inaugural. Le décompte à H0 a été actualisé suite à ce contre-temps.
La pluie ne devrait pas freiner le lancement, “ les prévisions sont bonnes ! ” nous lance une employée du CNES.
Un défi européen Les journalistes européens installent déjà sur la terrasse du centre spatial. Et pour cause : Ariane 6 représente l’avenir de l’Europe dans l’espace.
Le temps se dégage peu à peu.
Officiellement, les premiers mots du “kit de presse” offert aux journalistes nous présentent ce programme comme “ un moyen pour l’Europe de disposer d’un accès autonome vers l’espace, pour concrétiser ses ambitions mondiale, de faire progresser la connaissance et de développer son économie. ” Et on voit que les moyens sont aux rendez-vous : on ne peut pas passer une porte sans tomber sur un membre de la sécurité ou un militaire. En effet, les effectifs pour la sécurité sont mobilisés, et sur le pied de guerre.
Ce vol inaugural est primordial pour le programme Ariane 6, plus de 25 lancements sont déjà prévus dans l’agenda d’ArianeGroup.
Il reste quelques heures pour voir décoller Ariane 6, et tous ici attendent fébrilement le décompte avant l’allumage du moteur.
Les réservoirs de l’étage supérieur et principal sont remplis, tout est au vert pour le lancement !
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