Quatre présidents de collectivités (La Réunion, Guyane, Martinique, Guadeloupe) demandent à Paris de retirer la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Dans un courrier commun, ils estiment que « Seule la réponse politique empêchera la guerre civile. »
C’est le point de départ des troubles qui secouent actuellement la Nouvelle-Calédonie : le vote sur le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. À l’origine de ce courrier : la présidente de région Réunion, Huguette Bello , le président de la Collectivité Territorial de Guyane Gabriel Serville , Serge Letchimy le président du Conseil exécutif de la Collectivité territorial de Martinique et Guy Losbar , président du conseil départementale de Guadeloupe.
Ils exigent dans ce courrier le retrait immédiat du projet de loi de réforme constitutionnel concernant le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.
Plusieurs personnalités politiques ultramarines ont joint leur signature à ce document.
Le courrier est consultable sur le compte X d’Huguette Bello
L’outre-mer, terrain « neutre » pour une négociation entre l’État et la Nouvelle-Calédonie ?
La semaine dernière, la sénatrice réunionnaise Audrey Bélim , le député de la 1ʳᵉ circonscription de la Réunion Jean-Philippe Naillet et la maire de Saint-Denis Ericka Bareigt (ex MOM) ont proposé à l’État d’accueillir le dialogue entre Paris et Nouméa.
« Paris n’est plus possible après l’escalade de la violence et de la défiance. Il faut aujourd’hui échanger les yeux dans les yeux (…) La Réunion est précisément une terre de dialogue et de respect des différences. Notre île partage une géographie et une histoire similaire à celle de l’archipel. » peut-on lire dans la tribune.
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