Dans un courrier commun, La Rochelle (17), Nantes (44) et Bordeaux (33) souhaitent ouvrir le débat concernant la dette de la France envers Haïti.
Le débat sur la dette de la France envers Haïti gagne en intensité.
Pour rappel, après l’indépendance du pays, Haïti a dû rembourser des indemnités suite à l’abolition de l’esclavage.
Aujourd’hui, plusieurs associations, organisations et politiques demandent le remboursement de la France à Haïti. Selon le New York Times, elle s’élèverait à plusieurs milliards d’euros.
Quelques jours après la cérémonie de l’abolition de l’esclavage, Nantes, Bordeaux et La Rochelle, ont apporté leur soutien à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (dirigée par l’ex-premier ministre sous François Hollande, Jean-Marc Ayrault.)
Cette dernière souhaite que la France rembourse la perle des Caraïbes, parlant même de « nécessité« .
Les trois villes exhortent donc la classe politique française à ouvrir les négociations avec Haïti. Plusieurs pays (Allemagne, Pays-Bas…) soutiennent, eux aussi, le paiement de cette dette.
Nantes, Bordeaux et La Rochelle, trois anciennes villes au passif « négrier«
Nantes, Bordeaux et La Rochelle sont trois villes portuaires, d’où plusieurs « expéditions » pour la traite négrière ont été lancés.
La ville nantaise est la première à avoir reconnu sa participation à la traite négrière.
Depuis les années 1990, mémorielles, création d’associations pour la reconnaissance du passif de la ville, ou encore expositions fleurissent dans la cité de l’ouest.
La Rochelle entretient des liens étroits avec Haïti. Une association (La Rochelle solidarité internationale) a été créée dans les années 2000 pour renouer des liens avec Port-Au-Prince.
Une statue de Toussaint Louverture, figure de l’émancipation haïtienne et héros national, trône devant le musée du Nouveau Monde, dans la ville rochelaise.
Cliquez ici pour rejoindre notre chaîne WhatsApp ou ici pour notre groupe Télégram. Vous recevrez nos infos en temps réel !
Retrouvez l’ensemble des articles de cette rubrique en cliquant ici.
L’actualité en continu sur www.monewsguyane.com.
L’édition hebdomadaire de Mo News Guyane est aussi disponible en version numérique !