Dimitri Grygowski, Directeur de l’ARS et Christophe Bouriat, Directeur du CHC, ont réalisé une présentation des avancées des grandes semaines du futur Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), à l’horizon 2025. Depuis l’année dernière, les trois hôpitaux publics se sont lancés dans la démarche GHT+* pour se rapprocher et territorialiser certaines activités en vue du futur CHRU de Guyane. Une commission médicale de groupement sera bientôt créée, regroupant des représentants des trois hôpitaux ainsi que des professionnels médicaux, maïeuticiens, pharmaciens, odontologiques et le directeur de l’information médicale.
Ces commissions pourront se voir confier des missions par les commissions médicales d’établissement, notamment l’organisation des filières territoriales. Parallèlement, les trois directeurs territoriaux, aux côtés des équipes hospitalières, superviseront la coordination des affaires médicales, des systèmes d’information et des achats.
La recherche dans le viseur
La recherche en Guyane est reconnue, notamment dans ce qui est infectiologie. Le HCERES**, organisme évaluant les centres de recherche, souligne dans son dernier rapport la production scientifique du site guyanais, tant en termes de quantité, que de diversité des contributeurs (notamment des jeunes chercheurs). L’objectif est alors de rendre cette recherche plus lisible et visible .
Des recherches prioritaires se dessinent, telles que les maladies infectieuses, les maladies génétiques comme la drépanocytose et la maladie de Pompe , l’infection par le VIH, les maladies chroniques, la santé maternelle et infantile. Ou encore les sciences sociales et les inégalités de santé.
Améliorer l’espérance de vie
L’initiative Guyane Santé 2030 vise à accompagner le futur CHRU dans sa mission de promouvoir la santé publique en Guyane. Son but est d’aligner l’espérance de vie des Guyanais sur celle de l’Hexagone. Il se concentre sur l’amélioration des facteurs de santé et sur la facilitation de l’accès aux soins pour les populations les plus éloignées.
Ce programme soutient la réalisation de 20 objectifs pour le territoire, tels que l’augmentation du dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein. La détection systématique de l’empoisonnement aux métaux lourds chez les enfants et les femmes enceintes. Ou encore la réduction de 30 % de la prévalence de l’obésité chez les enfants et les adolescents, ainsi que la diminution de 70 % du nombre d’évacuations sanitaires programmées et non programmées.
Dimitri Grygowski, Directeur de l’ARS se dit confiant pour la suite :
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