La semaine dernière, le gouvernement a dévoilé les nouveaux tarifs que les établissements de santé factureront à l’Assurance maladie. Selon le ministère de la Santé, cette décision vise à augmenter les tarifs des hôpitaux publics et des cliniques privées cette année pour soutenir ces établissements et appliquer des règles de tarification uniformes pour les secteurs public et privé.
Pour les activités médicales, chirurgicales et obstétricales, l’augmentation prévue sera de +4,3 % pour les établissements publics de santé et les établissements privés à but non lucratif, et de +0,3 % pour ceux du secteur privé lucratif.
Ces ajustements reflètent la hausse de +3,2 % de l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) établissements de santé, telle que prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024. Ce qui représente une augmentation globale des ressources des établissements de 3,2 milliards d’euros.
Cette démarche vise à soutenir la reprise d’activité des établissements de santé post-crise sanitaire et à répondre aux besoins de la population.
Des services soutenus
Le gouvernement accordera également un soutien particulier à certaines activités telles que la médecine, la pédiatrie, les maternités, ainsi que la greffe et les soins palliatifs, dans le but de les dynamiser.
Aussi, le dispositif de sécurisation des recettes des établissements, instauré pendant la pandémie de Covid-19, sera prolongé pour protéger les établissements les plus vulnérables. Néanmoins, le niveau de sécurisation sera limité à 50% des recettes historiques des établissements, par rapport à 70 % en 2023, pour s’aligner avec l’objectif de retour à la normale.
Augmenter pour mieux revaloriser
La hausse des tarifs décidée par le gouvernement permettra de financer des mesures de revalorisation salariale et d’attractivité pour les professionnels des hôpitaux, ainsi que d’accompagner la reprise d’activité des établissements pour répondre aux besoins de santé de la population.
De plus, cette augmentation des tarifs concernera également l’hospitalisation à domicile, les soins médicaux et de réadaptation, ainsi que la psychiatrie, avec des ressources en augmentation. Enfin, une attention particulière sera portée à la santé mentale, avec une évolution des financements alloués aux activités de psychiatrie de près de 400 millions d’euros, conformément aux orientations établies par le président de la République et le Premier ministre.
Source : Lettre Pro de l’ARS
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