Les acteurs de l’apprentissage se sont réunis ce mercredi 13 mars au Rectorat pour rendre compte de l’Observatoire de la scolarisation et de la réussite éducative (OSRE).
L’objectif est d’améliorer les conditions d’éducations des élèves et des enseignants tant dans le confort en classe, pendant les récréations ou devant l’établissement. Au cœur de la réunion, les chiffres sur la non-scolarisation. Selon les estimations du Rectorat, cela concernerait 1 863 élèves en 2023.
Une disparité au sein même du territoire est ressentie entre l’Est, l’Ouest et le littoral. Le recteur de la Guyane, Philippe Dulbecco explique que la multiculturalité au niveau des frontières joue un rôle. « Au Suriname, la scolarisation est obligatoire jusqu’à 12 ans et au Brésil, jusqu’à 14 ans. On peut comprendre que certaines familles ne voient pas l’intérêt d’aller au-delà. Notre rôle est de leur expliquer qu’il y a une utilité à cela ».
Être en sécurité à l’école
En effet, après des faits de violence et d’incivilités au cours de l’année scolaire devant les établissements, et dernièrement devant le groupe scolaire Abriba, le recteur souhaite développer plusieurs projets pour garantir la sécurité et le bon vivre ensemble des enseignants comme des élèves.
L’académie et les autres acteurs de l’éducation se penchent sur trois axes prioritaires avec huit objectifs. En premier, les ressources géographique et humaine, en deuxième : les savoirs fondamentaux et en troisième autour du bien-être et des personnels. D’ici à la rentrée prochaine, Philippe Dulbecco espère pouvoir déployer trente personnels dans la trentaine d’établissements prioritaires pour sensibiliser les plus jeunes.
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