Depuis le 7 février, Trinitad-and-Tobago est touchée par une marée noire due au chavirage d’un navire. Cinq jours après, la fuite n’est pas toujours pas colmatée, et le gouvernement a déclaré l’État d’urgence.
15 kilomètres de côte, au moins, sont victimes de la marée noire. C’est notamment Tobago qui est la plus impactée. Depuis cinq jours, cet hydrocarbure progresse et inquiète les habitants.
C’est un navire de 100 mètres de long qui a chaviré et ce dangereux liquide. Dimanche 11 février, le Premier ministre a déclaré l’État d’urgence national. Cette catastrophe écologique survient au moment des festivités du carnaval et à la venue des touristes. De fait, cela devient aussi une catastrophe économique. En effet, de nombreux hôtels et autres lieux touristiques sont impactés par cette marée.
Un navire inconnu
Depuis plusieurs jours, plongeurs et volontaires tentent de contenir cette fuite. À noter que ce bateau n’est toujours pas identifié et lors de son naufrage, il n’a pas émis de signal d’urgence. Une situation qui éveille les interrogations côtés autorités. « Nous ne savons pas si c’est un cargo, un pétrolier ou une barge, car seule la quille est visible » , a expliqué le Premier ministre. C’est en partie pour cela que les plongeurs n’ont pas encore réussi à déterminer la fuite. À l’intérieur, aucun signe de vie n’est constaté, d’après l’Agence de gestion des catastrophes de Tobago.
Ainsi, un large appel à volontaire a été lancé par le gouvernement. Ils seraient déjà plus d’un millier. Les touristes, eux, sont priés de ne pas s’approcher des zones contaminées. Aussi, des barrages sont mis en place pour permettre aux autres navires d’arriver jusqu’au port de Scarborought, capitale de Tobago.
© Office of the Chief Secretary – THA
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