C’est un test prometteur qu’a présenté la Haute autorité de santé (HAS) lundi 8 janvier. Via un test salivaire, les femmes pourraient être plus efficacement diagnostiquées de l’endométriose.
En France, près de 2 millions de femmes adultes souffrent de douleurs pelviennes chroniques liées à l’endométriose, une maladie potentiellement impactante sur la fertilité et la qualité de vie. C’est ainsi que ce test salivaire voit le jour, pour permettre aux femmes en souffrance d’obtenir un diagnostic plus efficace.
Baptisé « Endotest » ce test prometteur vise à détecter des biomarqueurs présents dans la salive. En combinant un séquençage avec l’utilisation d’intelligence artificielle dans un laboratoire spécialisé, le test offre un diagnostic fiable à 95 % en quelques jours.
Un possible remboursement ?
La Haute Autorité de santé (HAS) évalue actuellement le test diagnostique salivaire en vue de son remboursement.
Bien que la HAS reconnaisse ses performances innovantes, elle estime que les données actuelles ne justifient pas un remboursement standard, proposant plutôt l’inclusion d' »Endotest » dans un forfait innovation pour un accès précoce.
Une solution non invasive
Jusqu’à récemment, les autorités médicales étaient prudentes quant à l’approbation de ce test. Mais les résultats récents d’une étude portant sur un millier de femmes ont suscité l’intérêt de la HAS.
Il est important de noter que le test cible spécifiquement les femmes pour lesquelles les examens cliniques ou les examens d’imagerie médicale (comme l’échographie ou l’IRM) ne permettent pas d’expliquer les douleurs persistantes. Son objectif est de fournir une alternative avant de recourir à la cœlioscopie, un examen invasif associé à des risques.
Le diagnostic de l’endométriose est souvent complexe et la HAS souligne le besoin d’une alternative non invasive. Bien que le test ait montré d’excellentes performances, la HAS insiste sur la nécessité d’études complémentaires pour établir son utilité clinique.
Malgré des résultats prometteurs, le manque de données cruciales actuelles ne permet pas de statuer sur un remboursement permanent.
Dans l’attente de nouvelles données cliniques, la HAS suggère une prise en charge précoce et sécurisée via un forfait innovation, tout en encourageant une étude d’utilité clinique avec la participation active des professionnels de santé et des patientes.
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