Les recherches se poursuivaient encore ce dimanche en fin de journée pour retrouver le corps d’un quatrième enfant, porté disparu après l’accident sur le fleuve du Maroni et devraient reprendre lundi matin.
C’est à hauteur du saut Poli Godou dans la zone de Grand-Santi que le drame s’est produit samedi dans l’après-midi.
Si trois corps ont été remontés sur la rive Surinamaise dans la journée de dimanche, en fin de journée les secours restaient mobilisés à la recherche d’un quatrième enfant, malgré les conditions de travail difficiles pour les gendarmes et pompiers engagés dans cette mission.
En effet, les piroguiers présents sur site sont très rares pour renforcer les spécialistes et de surcroît les conditions météorologiques étaient particulièrement difficiles ces dernières heures.
Agés de 8 à 16 ans, les quatre victimes : frères et sœurs, faisaient partie de la vingtaine de personnes transportées par la pirogue taxi, entre Maripasoula et Saint-Laurent du Maroni. Les autres victimes sont visiblment parvenues à s’extraire de l’embarcation pour rejoindre la rive.
Aucun des passagers ne portait de gilet de sauvetage, sur l’embarcation de ce piroguier taxi « illégal » apprend-on ce dimanche soir, de source municipale à Grand-Santi.
Une enquête pour homicide volontaire devrait être menée pour déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire.
Ce dimanche, les réactions sont nombreuses parmi lesquelles celle de Gabriel Serville : » J’ai prévu de prendre l’avion demain matin pour me rendre à Grand-Santi et ensuite, par pirogue, j’irai au sein de la famille qui est touchée par ce drame »
Pour Michel Ange Jérémie, le président de l’Association des Maires de Guyane : « Cette tragédie doit collectivement nous interpeller et nous fédérer avec force afin de proposer d’autres modes de transport plus sécurisés aux habitants des communes « enclavées ».
De son côté, le collectif Apachi va plus loin : « l’enclavement est une cause de mortalité certaine en Guyane. » « Ce territoire est un cimetière confiné« .
Enfin selon le Recteur Philippe Dulbecco, « cette tragédie affecte profondément l’ensemble des personnels de l’académie et particulièrement ceux travaillant sur le fleuve ».
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