La question se pose après l’analyse des faits, pour lesquels un militaire est aujourd’hui entre la vie et la mort.
Un militaire âgé de 22 ans a quitté ce jeudi après-midi la Guyane en état d’urgence absolue, afin d’être transféré dans un hôpital de l’hexagone.
Sa situation médicale est toujours jugée critique par les spécialistes, moins d’une semaine après les faits qui se sont produits dans la soirée de samedi dernier, aux alentours de 21 heures.
Alors qu’il se trouve en mission à proximité d’un carbet, au niveau du PK 21 au Dégrad Saramaka à Kourou, des individus visiblement à bord d’une embarcation ouvrent le feu pour une raison indéterminée, « mais tout laisse à croire qu’ils auraient entendu du bruit au niveau du carbet ».
Le militaire prévient aussitôt les occupants de la pirogue en leur demandant d’arrêter de tirer, mais ces derniers prennent la fuite, laissant le jeune homme grièvement blessé, gisant dans son sang. Il a juste le temps de prévenir le reste du groupe en retrait de quelques centaines de mètres, ce sont ses collègues qui alerteront les secours.
Si les enquêteurs explorent actuellement plusieurs pistes, la thèse d’une balle perdue est néanmoins privilégiée dans cette affaire.
On a sans doute frôlé le drame, puisque n’importe qui ou n’importe quelle famille aurait pu se trouver à la place du militaire à hauteur de ce carbet au moment où les individus ont ouvert le feu.
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