Mercredi 22 novembre, l’ARS a rencontré certaines pharmacies à usage intérieur et les grossistes répartiteurs pour évaluer précisément le stock de Riamet.
Il a été confirmé qu’une rupture de stock avait effectivement eu lieu sur le territoire en raison de problèmes de livraison et d’une communication défaillante concernant les quantités commandées et livrées en Guyane.
Suite à la communication avec l’ARS, le laboratoire Novartis a assuré que la commercialisation du traitement se poursuivait, et des commandes ont été rapidement effectuées en réponse à cette situation. Certains établissements tels que des hôpitaux et des grossistes ont déjà reçu des livraisons, atténuant ainsi la tension, bien que la situation reste sous surveillance.
Jusqu’à présent, l’ouest guyanais n’a pas été impacté par cette rupture de stock ni par une augmentation des cas de paludisme. En fin de journée, l’ARS a organisé une réunion avec les experts locaux pour discuter des mesures à prendre dans ce contexte particulier.
Dans le domaine de la médecine de ville, il est recommandé de continuer à diriger les patients présentant des symptômes palustres vers les hôpitaux. Un message commun, élaboré par les experts locaux impliqués dans la gestion de cette situation, sera bientôt diffusé aux professionnels de la santé, notamment aux médecins et biologistes.
Ce message comprendra des rappels sur le circuit recommandé pour le traitement des patients et présentera des alternatives possibles dans des circonstances similaires.
Source : la Lettre Pro de l’ARS
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