La 6ᵉ édition du Congrès de diabétologie aura lieu du 23 au 25 novembre 2023. La première journée sera consacrée spécialement au grand public.
Le diabète est la deuxième pathologie la plus répandue en Guyane. De fait, le jeudi 23 novembre sera dédié au public, de 17 à 20 heures. La population pourra venir échanger avec les différents intervenants et poser toutes ses questions. La rencontre se déroulera à l’université dans l’Amphi A.
« C’est pour essayer de donner les informations de bases au grand public. Ce sont aussi des actions de prévention primaires pour essayer de sensibiliser. Et c’est gratuit ! », développe le Pr Nadia Sabbah, cheffe du service endocrinologie au CHC.
Il y a du nouveau dans l’organisation de ce congrès. Le 24 et 25 novembre sont dédiés aux professionnels de santé. Par rapport aux années précédentes, cette 6ᵉ édition s’est voulue plus accessible. « Le programme a été conçu avec les médecins généralistes par rapport à ce qu’ils attendent comme informations et formations », explique le Pr Nadia Sabbah. Ainsi, ces deux journées seront tant adaptées aux experts qu’aux médecins de ville ou encore les infirmières libérales.
En plus des présentations, plusieurs temps d’atelier de formation seront organisés pour acquérir des connaissances et compétences supplémentaires. Cela va de l’utilisation de la pompe à insuline, à la diététique en passant par l’activité physique.
Inciter à regarder la Guyane
Pour Pr Nadia Sabbah, organiser ce congrès, c’est aussi attirer les professionnels de l’extérieur. « C’est dire à nos confrères des Antilles de voir qu’en Guyane, on fait aussi des choses sympas. Qu’il n’y a pas que l’Hexagone », confie-t-elle. Pr Nadia Sabbah espère que ce congrès soit labellisé par la Société française de diabétologie.
Aussi, du fait qu’elle ait été nommée professeure en septembre dernier, la cheffe de service espère pouvoir rendre le territoire attractif et accueillir plusieurs internes. En effet, le service s’est étoffé en 2023 et compte désormais six endocrinologues, deux médecins généralistes, trois internes et un assistant partagé. « Quand on est attractif, on a plus de jeunes de qualité qui vont vouloir venir. Maintenant, le souci est de les faire rester en Guyane », craint-elle.
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