J’ai commencé ma vie professionnelle comme officier de marine. J’étais dans les sous- marins pendant une quinzaine d’années. Et ensuite, j’ai rejoint le corps préfectoral où j’ai occupé des fonctions de directeur de cabinet, de secrétaire général, notamment en Martinique et en Corse. Ensuite, j’ai eu une partie de carrière à Paris, dans les services centraux et pour mon dernier poste en date, j’étais conseiller outre- mer de la Première ministre.
Est-ce que vous arrivez avec une feuille de route pour cette mission ici en Guyane ?
Moi, je représente le gouvernement en Guyane, donc j’ai la feuille de route du gouvernement. La sécurité, le plein emploi et la mise en œuvre aussi des décisions du comité international des Outre- mer. Voilà, ça, c’est ma feuille de route. Et pour les jours qui viennent, je rencontre l’ensemble des acteurs politiques et Économiques de la Guyane pour voir comment mettre en œuvre cette feuille de route nationale au plus près des réalités de la Guyane.
Que vous a dit votre prédécesseur avant votre arrivée ici ?
Vous savez, on échange d’abord sur des choses très simples. Mais il m’a surtout dit que c’était un territoire passionnant. Un territoire exigeant, mais un territoire où le métier de préfet était peut- être un des plus intéressants de la République. Je suis très heureux d’occuper ces fonctions.
Les mules, l’orpaillage clandestin sont des fléaux ici. Est-ce que vous avez des idées bien précises sur l’action que vous allez mener dans ce domaine ?
La sécurité fait partie et à l’évidence des priorités de l’action de l’État en Guyane. Des choses sont déjà en place et fonctionnent. Je vais rencontrer l’ensemble des acteurs, aussi bien des services de l’État que des élus ou des acteurs économiques, pour voir comment on peut faire mieux aux services des Guyanais et des Guyanaises.