Une déclaration de cessation de paiement a été déposée mercredi par la direction du groupe Caire, en plein mouvement social.
La semaine prochaine sera déterminante pour l’avenir d’Air Antilles et Air Guyane. Les deux entités du groupe Caire en proie à une grève des salariés depuis le 14 juillet, traversent une zone de turbulences qui pourrait avoir de lourdes conséquences sociales. Suite à la déclaration de cessation de paiement, remise au greffe du tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre, mercredi après-midi par le patron et principal actionnaire du groupe Caire, la justice se penchera sur le dossier mercredi 2 août.
Destin incertain
D’après un représentant du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL), la seule orientation prise par la direction serait « la liquidation pure et simple de l’entreprise ».
Les négociations qui devaient reprendre jeudi après-midi en Guadeloupe, sous l’égide d’un médiateur, le Secrétaire général pour les affaires régionales de la préfecture, ont été annulées.
Plusieurs scénarios
En attendant, le sort des 300 salariés de la société est remis aux juges du tribunal de commerce qui pourraient la placer en redressement judiciaire ou encore déclarer la liquidation judiciaire avec poursuite d’activité le temps de trouver un repreneur. Le scénario le plus redouté est celui de la liquidation judiciaire qui sonnerait la fin immédiate de l’activité.
Si aux Antilles, les conséquences sont « allégées » par la présence d’une autre compagnie sur les lignes régionales, la question de la continuité territoriale risque de se poser de manière plus inquiétante pour les communes éloignées de Guyane.
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