Quatre jeunes majeurs ont été condamnés à des peines de prison ferme aménageables pour un violent braquage commis dans la nuit du 20 juillet à Matoury.
Dans la nuit du 20 juillet 2023, deux jeunes livreurs circulent à scooter dans les rues de Matoury. Sans préavis, un véhicule noir s’approche dangereusement de leur deux-roues. La voiture les percute, et le conducteur du scooter accélère. Son passager, un jeune homme, tombe du scooter.
La voiture finit par rattraper, plus loin, le pilote. Les passagers descendent, cagoulés. Les visages dissimulés derrière des tee-shirts, deux d’entre-eux sont armés, respectivement d’un canon scié et d’une arme de poing de type soft air. Ils repartent avec le scooter du jeune livreur, son téléphone, des papiers d’identité ainsi qu’un butin de 300 euros en espèce.
Les deux jeunes victimes déposent plainte et l’enquête avance rapidement après identification du véhicule noir à bord duquel les braqueurs circulaient. Le 23 juillet 2023, la compagnie de gendarmerie de Matoury met en place un dispositif d’interpellation avec le concours de l’antenne du GIGN, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Matoury et des militaires de l’escadron de gendarmerie mobile de Mont de Marsan.
Les perquisitions permettent de retrouver le scooter chez un mineur, ainsi que de nombreux objets volés, dont les papiers d’identité des victimes. L’équipe de braqueurs est placée en garde à vue.
Soirée d’anniversaire
Quatre jeunes majeurs ont répondu de leurs actes ce mardi 25 juillet à l’audience des comparutions immédiates du tribunal judiciaire du Larivot, tandis que le mineur interpellé, en attente de son jugement, a été placé sous contrôle judiciaire.
« Mais quelle mouche vous a piqué ? », demande le président de l’audience Mahrez Abassi aux quatre jeunes hommes en face de lui. Selon leurs déclarations, les prévenus s’apprêtaient à se rendre à une soirée d’anniversaire ce soir-là.
Trois d’entre-eux étant inconnus de la justice, ce changement de programme interpelle. « Si on passe aussi facilement à l’acte, ça veut dire que l’ensemble des membres de la société doivent se méfier de vous quatre. » tranche la représentante du parquet.
Après délibéré, le tribunal a condamné les quatre jeunes majeurs à trois années de prison dont deux assorties du sursis probatoire. En l’attente d’une présentation au juge d’application des peines, les quatre jeunes majeurs dorment au centre pénitentiaire de Guyane.
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