Du lundi 3 au mardi 4 juillet 2023, s’est tenue la commission mixte de coopération transfrontalière entre le Brésil et la France, marquant un écart de 4 ans depuis la dernière réunion. Cet événement a offert l’opportunité d’examiner les nouvelles initiatives visant à améliorer la qualité de vie dans les régions frontalières.
Après une période de hiatus depuis 2019, cette commission a été réactivée pour répondre aux attentes des deux pays. Sa tenue s’inscrit dans la continuité de la rencontre entre les présidents à Paris le 23 juin 2023, symbolisant ainsi la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale.
Étalée sur deux jours, cette commission a abordé différents sujets, s’appuyant notamment sur les propositions émanant du Conseil du fleuve Oyapock, qui s’est réuni le 26 mai dernier à Saint-Georges de l’Oyapock en préparation de cette rencontre interétatique.
Des volontés communes
Ces deux jours de discussions ont été fructueux et indispensables, permettant aux délégations françaises et brésiliennes de trouver des objectifs communs. Les propositions présentées lors du conseil du fleuve, six mois auparavant, ont joué un rôle crucial dans ces échanges, et les neuf propositions ont été acceptées à l’unanimité, soulignant le succès de ces négociations selon Thierry Queffelec, Préfet de la Région Guyane.
Au cœur des échanges, la sécurité a été un thème central, que ce soit dans la vie quotidienne ou pour lutter contre l’orpaillage illégal et assurer la sécurité dans les eaux maritimes, entre autres. Dans cette optique, trois officiers brésiliens rejoindront le Centre de Coopération Policière (CCP) de Saint-Georges de l’Oyapock. Il convient de souligner que leur présence ne vise pas à renforcer les effectifs, mais plutôt à travailler de manière collaborative pour assurer une sécurité partagée, précise Thierry Queffelec.
Marquer son implication
Les interventions portaient toutes sur des désirs communs tant en matière de sécurité et de défense, que d’économie, de culture ou encore d’orpaillage et de pêche illégale. Des sujets auxquels le gouverneur de l’État de l’Amapá, Clécio Luís Vilhena Vieira, a marqué son implication en se présentant sur ces deux jours avec une centaine de représentants.
Côté français, Jean-Victor Castor, député de la Guyane, Gabriel Serville, président de la CTG ou encore Bruno Apoyou, président du Grand conseil coutumier étaient également présents. Thierry Queffelec, Préfet de la Guyane a présidé les échanges, qui selon lui, « étaient nécessaires et fertiles en tout point. »
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