Le renouvellement de l’opération « Rémora » dans l’Ouest de la Guyane, une opération inter-administrations et plusieurs contrôles menés par le patrouilleur La Résolue depuis le début du mois ont abouti à la saisie de 62 tonnes de poissons.
Les services de l’État revendiquent une « intensification » des opérations de contrôle dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale. Dans l’Ouest, les Forces Armées en Guyane et la Direction Générale des Territoires et de la Mer (DGTM) ont mobilisé des moyens aéromaritimes pour l’opération « Rémora », menée entre le 10 mai et le 11 mai 2023. En deux jours, neuf navires de pêche illégaux ont été contrôlés à proximité de Sinnamary. Au total, 13 tonnes de poissons, 110 kg de vessies natatoires et 39 km de filets ont été saisis.
Au début du mois de juin, la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Charente a continué de marquer la présence de l’État dans ce secteur. Lors d’une première patrouille, les gendarmes maritimes ont chassé six navires de pêche illégaux réfugiés dans des criques et saisi près de 25 tonnes de poissons et 133 kg de vessies natatoires.
Des pêcheurs illégaux récidivistes dans l’Est
À l’Est de la zone, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Résolue a contrôlé huit navires de pêche brésiliens dans les eaux territoriales françaises entre le 31 mai et le 15 juin. Deux de ces navires, le POMPEU et le COMTE EDUARDO, déjà connus des services de l’État pour des actions de pêche illégale, ont été déroutés vers le port du Larivot afin d’y être saisis puis détruits. Les deux capitaines ont été immédiatement placés en garde-à-vue lors de leur arrivée à quai.
Le capitaine du COMTE EDUARDO, ancien capitaine d’un navire de pêche précédemment dérouté et détruit, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés et a fait l’objet d’une condamnation (un an de prison ferme), sur proposition du Procureur de la République. Au total, ce sont plus de 24 tonnes de poissons, 211 kg de vessies natatoires et 12,5 km de filets qui ont été saisis dans le cadre de cette nouvelle opération renforcée de police des pêches.
Selon la préfecture, le bilan des avoirs saisis et détruits s’élève ainsi à 400 000 €.
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