Coup d’envoi du baccalauréat pour 3 937 élèves, toutes filières confondues, en Guyane.
Près de trois mois après les épreuves de spécialité, les candidats au baccalauréat en Guyane planchent sur de nouvelles épreuves écrites depuis ce mardi 13 juin. Ce sont les lycéens professionnels qui ont entamé la marche ce jour avec le français et l’histoire-géographie. Demain, mercredi 14 juin, les élèves scolarisés dans les filières générales leur emboiteront le pas avec la philosophie.
Cette année, l’académie de Guyane compte 1611 candidats pour le Bac Général (contre 1542 en 2022), 784 candidats pour le Bac Technologique (contre 749 en 2022) et 1542 candidats pour le Bac Professionnel (1507 en 2022). Une légère augmentation des candidats, qui porte à 3 937 les élèves concernés par l’ultime épreuve des années lycées.
Ce qui est interdit
En théorie, l’accès à la salle d’examen est interdit aux candidats après que les sujets aient été dévoilés. Cependant, lors des examens, les candidats pouvant justifier un retard – inférieur à une heure – indépendant de leur volonté peuvent, exceptionnellement, intégrer la salle d’examen. Ces derniers ne bénéficieront toutefois d’aucun temps supplémentaire.
Les sorties aux toilettes sont interdites lors de la première heure afin d’éviter de croiser les éventuels candidats retardataires, sauf nécessité absolue et accompagné par un surveillant. Passée la première heure, elles sont autorisées, mais un lycéen après l’autre, accompagné d’un surveillant.
Rattrapage
Les épreuves du second groupe, dites de rattrapage, prévues les 5, 6 et 7 juillet 2023, sont accessibles pour les candidats dont la note globale à l’examen est égale ou supérieure à 8, et inférieure à 10 sur 20. À l’issue des résultats des épreuves du premier groupe, les candidats choisissent deux enseignements au maximum parmi ceux qui correspondent aux épreuves terminales du premier groupe, soit le français, la philosophie ou les deux enseignements de spécialité suivis en classe de Terminale. Le candidat passe une épreuve orale dans chacun de ces deux enseignements. Les notes des oraux seront prises en compte et affectées du coefficient applicable à la matière présentée, uniquement si elles sont supérieures à celles obtenues à l’issue des épreuves du premier groupe. b.
Baccalauréat professionnel
Pour le baccalauréat professionnel, les épreuves du second groupe, dites de contrôle, prévues les 5, 6 et 7 juillet 2023 sont ouvertes aux candidats qui ont obtenu une moyenne générale supérieure à 8 et inférieure à 10 sur 20, et une note moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 à l’ensemble des épreuves professionnelles du baccalauréat professionnel. L’épreuve de contrôle prévoit désormais :
– Une interrogation sur les disciplines suivantes : mathématiques et/ou physique-chimie et/ou économie-droit ou économie-gestion et/ou prévention-santé-environnement d’une part, français ou histoire-géographie-enseignement moral et civique d’autre part ;
– La possibilité pour les candidats de choisir les deux disciplines sur lesquelles ils souhaitent être interrogés. Chaque sous-épreuve est notée sur 20 points et est affectée du coefficient de la sous-épreuve correspondante dans le règlement d’examen de la spécialité du baccalauréat professionnel concernée. Le candidat est déclaré admis, après délibération du jury, dès lors qu’il a obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 10 sur 20 à l’issue de l’épreuve de contrôle.
Les sanctions administratives encourues par les fraudeurs sont les suivantes :
-Le blâme ;
-La privation de toute mention portée sur le diplôme délivré au candidat admis ;
-L’interdiction de passer tout examen conduisant à l’obtention du baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans. Cette sanction peut être prononcée avec sursis si l’interdiction n’excède pas deux ans ;
-L’interdiction de prendre toute inscription dans un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans.
Toute sanction prononcée entraîne, pour l’intéressé, la nullité de l’épreuve au cours de laquelle la fraude ou la tentative de fraude a été commise. En outre, la commission de discipline peut décider de prononcer la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen. En matière pénale, les sanctions encourues sont les suivantes :
-3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour faux et usage de faux ;
-Jusqu’à 3 ans de prison et 50 000 euros d’amende pour falsification de documents ;
-Jusqu’à 10 ans de prison et 1 million d’euros d’amende pour substitution d’identité lors des épreuves ;
La divulgation des sujets d’épreuves et la substitution de personne sont, elles, passibles d’une condamnation de 3 ans de prison et de 9 000 euros. Les mêmes peines peuvent être prononcées à l’encontre des complices du délit.
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