15 jours après la mort du gendarme du GIGN, tué en forêt. L’auteur présumé des faits a été interpellé.
L’homme âgé de 20 ans et de nationalité brésilienne, a contacté les forces de l’ordre ce samedi matin pour indiquer son souhait de se rendre à la justice.
Aussitôt arrêté par les hommes du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), dans la forêt de Dorlîn, dans la zone du drame, il a été placé en retenue judiciaire.
Une information judiciaire est ouverte et l’individu sera prochainement présenté aux juges de la Juridiction Interrégionale Spécialisée, aux Antilles.
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Pour rappel, samedi 25 mars, à 5 h 30 du matin, une patrouille d’action conjointe menée par des militaires de l’Antenne GIGN de Cayenne et le 27e bataillon de chasseurs alpins, en renfort sur le territoire Guyanais, était déployée pour un contrôle dans le secteur du site d’orpaillage illégal de Dorlin, à Maripasoula. Projetés au niveau de la crique Eau Claire, au sud du site, les militaires ont été « pris à partie au cours du contrôle d’un carbet », explique le général Sintive, commandant de la gendarmerie de Guyane.
Le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc, 35 ans, a immédiatement été touché par un tir d’arme à feu, poursuit le général. En décrochant pour mettre le gendarme à l’abri, des « tirs de riposte » ont eu lieu. Malgré les efforts déployés pour sécuriser le site et permettre une évacuation, le père de famille est décédé des suites de ses blessures sur place.
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