Le sud du pays, particulièrement touché par des inondations et glissements de terrain depuis vendredi dernier, fait l’objet d’importantes opérations de recherches.
Des centaines d’habitants d’une région de l’État brésilien de São Paulo, ravagée par les pluies, s’efforçaient mercredi de trouver de l’eau et des produits de première nécessité après que des inondations et des coulées de boue eurent isolé leurs communautés. Au moins 48 personnes sont mortes dans la tempête pendant le week-end du carnaval.
Les organisations de secours gouvernementales et privées ont tenté de fournir des produits de première nécessité, mais la logistique pour atteindre les villes isolées a posé des difficultés. Les autorités ont rouvert certaines routes endommagées vers la région.
Les opérations de sauvetage se poursuivent et les pompiers, la police et les bénévoles espèrent toujours trouver des personnes vivantes parmi les décombres des maisons qui se sont effondrées sous l’effet des glissements de terrain. Environ 1 730 personnes ont été déplacées et 1 810 se sont retrouvées sans abri, selon le gouvernement de l’État de Sao Paulo.
7,5 tonnes de matériel de secours
Les sans-abris sont hébergés dans des écoles, des jardins d’enfants et des églises de Sao Sebastiao. D’après le gouvernement de l’État de Sao Paulo, environ 7,5 tonnes de matériel de secours, notamment de la nourriture, de l’eau et des kits d’hygiène, ont déjà été distribuées aux victimes.
Mais toute l’aide n’est pas arrivée à destination, des criminels profitant du chaos en pillant les camions transportant les dons.
La ministre brésilienne de l’environnement, Marina Silva, s’est rendue à Barra do Sahy mercredi.
Elle a déclaré que le gouvernement du président Luiz Inácio Lula da Silva s’efforçait d’améliorer la situation. « Nous devrons travailler pour adapter la ville, en nous concentrant sur les personnes les plus pauvres vivant près de la colline », a-t-elle expliqué.
Lula s’est rendu dans la région lundi et a appelé les personnes vivant dans les zones de collines à se déplacer vers des régions plus sûres. Mais certains résidents qui ont quitté leurs maisons ont découvert plus tard qu’elles avaient été détruites. En conséquence, ils sont retournés dans leurs maisons, situées dans des zones à haut risque.
Mercredi 22 février, un tribunal local a autorisé l’État de Sao Paulo et la municipalité de Sao Sebastiao à déplacer, en dernier recours, les habitants des zones à haut risque qui refusent de déménager.
Cliquez ici pour rejoindre un de nos groupes WhatsApp. Vous recevrez nos infos en temps réel !
Retrouvez l’ensemble des articles de cette rubrique en cliquant ici.
L’actualité en continu sur www.monewsguyane.com.
L’édition hebdomadaire de Mo News Guyane est aussi disponible en version numérique !