Jusqu’au 2 décembre 2022, l’État organise une opération d’envergure d’abandon d’armes. Il est possible pour n’importe qui d’en déposer à la police ou à la gendarmerie.
Héritée ou trouvée, rangée dans une boîte depuis plusieurs mois ou années, oubliée dans les déclarations… Pendant deux semaines, il est possible d’abandonner son arme sans craindre de poursuite judiciaire, et ce, jusqu’au 2 décembre 2022. En Guyane, 17 points de récupération sont répartis sur le territoire. C’est-à-dire au commissariat de police pour Cayenne et dans les brigades de gendarmeries pour le reste.
La procédure est simplifiée et c’est l’objectif de l’État en organisant cette opération. Il suffit de déposer l’arme dans un des lieux mentionnés et de remplir un formulaire fourni par les autorités. Dessus : nom, prénom, type d’arme sont demandés, par exemple. « Cela permet d’avoir une trace de l’acte d’abandon, de la cession de l’arme », précise Cédric Debons, sous-préfet, directeur général des Sécurités en Guyane.
Quels types d’armes ?
Toutes les armes sont acceptées hormis les armes de guerre, car elles obéissent à une réglementation spécifique. Sont déposables : « les armes à feu, des bombes aérosol de type lacrymogène, armes à impulsions électriques, reproduction d’arme historique et de collection, on accepte aussi les armes blanches comme un sabre, par exemple », développe le sous-préfet. Cette action concerne aussi les munitions, les chargeurs, les accessoires tels que les lunettes de visée.
Toutes ces armes récupérées, sont destinées à la destruction. Cédric Debons rappelle que les armes de collection « peuvent encore être létales. »
Une unique chance de rendre les armes ?
Oui, jusqu’au 02 décembre 2022, c’est l’ultime moment pour n’encourir aucune sanction. « C’est tout l’intérêt de cette opération. C’est légitime d’avoir cette crainte d’être hors la loi si on a oublié de déclarer une arme qu’on a héritée de nos parents ou grands-parents, par exemple. Les gens peuvent venir en toute sérénité », rassure Cédric Debons.
Ainsi, les années précédentes, entre 15 et 25 armes ont été restituées. « Même si c’est un petit nombre, ce sont des armes retirées de la circulation, surtout dans une région où l’accès est facile », souligne le sous-préfet. En revanche, si vous ratez cette période de restitution simplifiée et que vous vous y rendez à un autre moment dans l’année, la procédure est plus longue et il y a, pour le coup, un risque de poursuite pénale.
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