Le président sortant du Brésil, Jair Bolsonaro, a évité ce mardi de concéder sa défaite à l’élection présidentielle lors de sa première prise de parole depuis le second tour du scrutin, déclarant que les mouvements de protestation étaient le fruit de « l’indignation et d’un sentiment d’injustice » après les résultats.
Jair Bolsonaro sort de son silence. Ce mardi 1er novembre, au cours d’une prise de parole qui a duré trois minutes, il a implicitement reconnu la victoire de Lula à la présidentielle du Brésil.
Son chef de cabinet, Ciro Nogueira, a indiqué que l’équipe de Jair Bolsonaro débuterait le processus de transition avec celle du président élu Luiz Inacio Lula da Silva.
En sus, Jair Bolsonaro s’est félicité du renforcement de l’opposition parlementaire, les alliés du candidat battu formant le principal bloc du Congrès à l’issue des élections.
« Nos rêves sont plus vivants que jamais »
« La droite a véritablement émergé dans notre pays. Notre forte représentation au Congrès montre la force de nos valeurs – Dieu, la patrie, la famille et la liberté. Nous avons formé de nombreux leaders à travers le Brésil, nos rêves sont plus vivants que jamais. Nous sommes pour l’ordre et le progrès. » a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « J’ai toujours été qualifié d’antidémocratique et, contrairement à mes accusateurs, j’ai toujours joué dans les quatre lignes de la Constitution. Je n’ai jamais parlé de contrôler ou de censurer les médias et les réseaux sociaux. En tant que Président de la République et citoyen, je continuerai à me conformer à tous les commandements de notre Constitution. »
Mouvements de protestation
Les partisans de Bolsonaro, qui poursuivaient leur mouvement de protestation, ont érigé des barrages routiers dans tout le pays, perturbant l’activité économique.
La Cour suprême a ordonné à la police d’intervenir pour mettre fin à ces blocages. Le lundi 31 octobre, des milliers de routiers pro-Bolsonaro ont bloqué des autoroutes. Les protestations se sont étendues à 21 des 27 États du Brésil.
Le gouverneur de l’Etat de São Paulo, Rodrigo Garcia, a annoncé des amendes contre les manifestants afin de rétablir l’acheminement des céréales des États agricoles vers les ports et faire face aux problèmes d’approvisionnement signalés par les supermarchés brésiliens.
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