Tous les deux ans, le Ceser de France se rend dans un DOM. Cette année, c’est le tour de la Guyane. Depuis lundi 19 septembre et jusqu’au dimanche 25 septembre, la délégation hexagonale parcourt le territoire.
Constater par soi-même. C’est ce que réalise le Ceser France (Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux) en se rendant en Guyane cette année. Accompagnée de la présidente du Cesece (Conseil économique, social, environnemental, de la Culture et de l’Education de Guyane) de Guyane, Ariane Fleurival, la délégation se rend dans les différents coins de la Guyane, afin de mieux comprendre les difficultés auxquelles les populations sont exposées.
Lundi, ils étaient à Saint-Georges, première fracture avec le littoral. Au rendez-vous, visite d’usines et constats des « problématiques liées à l’immigration », note Éric Chevee, président du Ceser Centre Val de Loire et président de l’association des présidents des Ceser de France.
La douche froide
Mercredi, visite de Kourou. Qui dit Kourou, dit Centre spatial guyanais (CSG). Bien que cette dernière s’avère intéressante et pleine d’enjeux, les représentants d’Hexagone réalisent rapidement, grâce au rappel du maire de la ville spatiale, François Ringuet, que ce projet de l’État français a fracturé la Guyane.
« Vu de l’Hexagone, on n’a pas l’impression que le centre spatial de Kourou ne fait pas l’unanimité et a provoqué quelques fractures qu’il faut, au moins, essayer de panser et apporter des solutions sur la durée », confie Éric Chevee.
Ce jeudi 22 septembre, le groupe se déplace à Saint-Laurent avant de revenir à Cayenne pour la conférence de demain, vendredi 23 septembre, et faire le point sur les observations et analyses, pour étudier les solutions possibles.