Ray Dufrénot, un policier guyanais bien connu dans le petit monde de l’Aïkido, art martial qui prône la non-violence, a été nommé représentant national de la discipline le 1er septembre.
Une nomination qui fait office de propulseur pour l’Aïkido guyanais. Ray Dufrénot, 49 ans, policier et membre du collège technique régional de la ligue d’Aïkido de Guyane, compte parmi les deux ambassadeurs nationaux qui seront force de proposition, deux années durant auprès de la fédération internationale, dans l’objectif de faire éclore divers projets. Le 1er septembre 2022, la Fédération Française d’Aïkido Aïkibudo et des disciplines Associées (FFAAA) nommait ainsi son premier représentant ultramarin à ce poste.
Né en Martinique, Ray a commencé à pratiquer cet art martial à l’âge de 11 ans. 9 ans plus tard, il réussissait son monitorat fédéral afin d’enseigner cet art martial dit « défensif » aux plus jeunes. Connu dans le milieu scolaire guyanais, le quadragénaire réalise de nombreuses interventions dans les collèges et lycées du territoire depuis 2005.
PERSPECTIVES POUR LA GUYANE ET L’AMÉRIQUE DU SUD
« Depuis la Guyane, Ray Dufrénot offre à la FFAAA des perspectives sur l’Amérique du Sud, l’arc antillais, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Nord. La dimension internationale de l’IAF [International Aïkido Federation] va se retrouver renforcée ». souligne un communiqué de presse.
L’Aïkido est un art martial japonais qui existe depuis les années 40. Un sport accessible à tous, qui prône la non-violence et le respect des adversaires. Les techniques de l’Aïkido s’appuient sur la souplesse et l’utilisation de l’énergie de l’attaquant plutôt que celle de la force physique. Les pratiquants développent un ensemble de principes et d’attitudes visant à résoudre les conflits de manière calme.
En Guyane, on compte 210 licenciés (près de la moitié sont des enfants), et plusieurs clubs de renoms. Le dernier, l’Aïki Club, a été inauguré à Remire-Montjoly en juillet 2021.
« Il faut quand même noter qu’il y a un geste fort de la fédération pour mettre en lumière les potentiels ultra-marins. » souligne Suzy Dufrénot, membre de la Ligue d’Aîkido.