Dimanche 18 septembre 2022, près de 200 personnes se sont réunies pour la course de la diversité et parcourir les 3 et 6 kilomètres de course à pied, pour les plus compétiteurs.
Presque 200 coureurs étaient présents dimanche 18 septembre à la course de la diversité, pour soutenir le sport pour tous : intergénérationnel, handicap, etc. Au travers de cette manifestation, l’objectif est d’impulser une dynamique d’observance médicale : « L’idée est de pérenniser de bonnes habitudes, faire une activité physique tous les jours, 30 minutes par jours », explique Lynda Ho-You-Fat, présidente de la FFSE Guyane (Fédération française du sport et d’entreprise).
Le handicap n’est pas toujours visible
Cette course de 3 et 6 kilomètres pouvaient faire gagner des duos (un valide et un non-valide). Au niveau des non-valides, se retrouvent les handicaps visibles et non visibles. L’objectif est également de récolter des fonds pour l’association Cap DRH (Droits et Respects de l’Handi).
La course de la diversité est aussi une volonté de lutter contre les formes de discriminations handiphobes. « Par exemple, lorsque l’on fait un trottoir, ça serait bien d’avoir une approche intellectuelle du quotidien d’une personne handicapée », argumente toujours Lynda Ho-You-Fat. Un village prévention santé était organisé par la ville de Matoury, en parallèle de la course. Ainsi, les associations et structures ont pu présenter les missions qu’elles réalisaient.
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Parmi les acteurs de la santé présents, la jeune société Laporte. Cette dernière a pour but d’accompagner les personnes désirant se reprendre en main. C’est-à-dire, pratiquer une activité physique tout en s’adaptant à leur handicap, le contexte de vie, l’emploi du temps et leur motivation. « C’est ouvrir une porte adaptée à sa santé et à soi et pas ouvrir celle que les autres disent, ou disent ce qu’on devrait faire », explique Caroline Golitin, experte internationale en psychomotricité et danse-thérapeute.
Une démarche féministe aussi
Seulement 30 % des femmes pratiquent une activité physique. En cause, la maternité ou encore les charges familiales et mentales. « Cette manifestation permet de donner un temps aux femmes qui n’ont pas de temps pour elle, et de faire comprendre que le sport, c’est bien pour la santé physique, mais aussi mentale ! », développe, la présidente de la FFSE.
D’autres courses en vue
Après Matoury, ça sera aux communes de Macouria (dimanche 2 octobre) et Rémire-Montjoly (dimanche 30 octobre) d’accueillir la course de la diversité. Pourquoi ces villes ? Tout simplement parce qu’elles ont accepté d’organiser cette manifestation. « C’est un engagement fort, c’est un engagement logistique, mais c’est aussi un état d’esprit, un acte fort d’ouverture d’esprit », se réjouit la présidente de FFSE.