Ce samedi 6 août, au village Sainte-Rose de Lima à Matoury, la Fédération Lokono a organisé plusieurs ateliers et moments d’échanges dans le cadre de la journée des peuples autochtones.
Pour le grand public, c’était une nouvelle fois l’occasion de faire connaissance avec des culture encore peu connues. Au menu, les visiteurs ont pu participer à des tressages de panuku, des ateliers de vannerie ou encore à une initiation à la langue Awarak.
Le bilan de ce rendez-vous, programmé en amont d’une marche de la dignité entre le village Prospérité et la ville de Saint-Laurent au cours de la journée du 9 août, se veut largement positif selon Anne-Marie Chambrier, présidente de la Fédération Lokono de Guyane. « Les images l’ont montré. C’est une manifestation réussie. Le public a répondu au rendez-vous parce qu’il y avait du monde. » nous confie-t-elle.
Les groupes Wabowka et Kurupa (Suriname) ont fait le déplacement et ont animé la soirée, notamment grâce au soutien de la CACL et de la Ville de Matoury.
D’après Anne-Marie Chambrier, ce premier événement manifeste « une volonté de vouloir célébrer cette journée des peuples autochtones, car ce n’est pas systématique dans tous les villages. Ça reflète les ambitions de la population. »
De longue date, la fédération Lokono souhaite porter dans le débat public certain sujet comme la reconnaissance à l’échelle nationale de la Journée des peuples autochtones. En Guyane, ce jour n’est pas travaillé pour les agents de certaines collectivités, dont la CTG. Les communautés amérindiennes souhaitent unanimement que la reconnaissance de cette journée soit plus large, quitte à emmener le sujet jusqu’à l’Assemblée Nationale, assure Anne-Marie Chambrier.
Les suites des commémorations dans le cadre des journées internationales des peuples autochtones à suivre sur www.monewsguyane.com