Ce lundi 25 juillet 2022, un centre de premier accueil temporaire pour les demandeurs d’asile ouvrait ses portes, au site La Verdure (des services de l’État), à Cayenne. Le Préfet, Thierry Queffelec, et la maire de la commune, Sandra Trochimara ont visité les locaux.
Ce lundi 25 juillet, se déroulait la visite d’un centre de premier accueil temporaire [extension des anciens bureaux de la DGCOPOP (Direction Générale de la Cohésion et des Populations)] pour les migrants demandeurs d’asile, au site La Verdure, à Cayenne. Le Préfet, Thierry Queffelec était présent en compagnie de la maire de Cayenne, Sandra Trochimara.
La réponse à la demande de Sandra Trochimara lors de sa grève de la faim la semaine dernière et la marche de soutien vendredi 22 juillet arrive au bon moment. Pour rappel, la maire de Cayenne avait de nouveau lancé un signal d’alerte à la Préfecture. Elle avait donc entamé une grève de la faim pour souligner cette urgence.
Une chambre qui accueillera une famille. © Mo News Une réponse suffisante ? Ce centre va pouvoir accueillir une dizaine de familles. Au total, il y a entre 14 et 16 places. Climatisation, wifi, placard, duvet, tapis et oreiller gonflable… Tout est rendu le plus accueillant possible. Ils partageront les parties communes (salle de bain et toilettes).
Les demandeurs d’asile pourront s’installer à partir de ce soir, 18 heures. Il n’y a pas de critères particuliers pour accéder à ces logements temporaires, mise à part celui d’être un demandeur d’asile et à la rue. Et non, ce ne sont pas que des Syriens ! Une fois qu’ils auront obtenu la réponse de la Spada (structures de premier accueil des demandeurs d’asile), ils devront quitter les lieux et seront confiés à d’autres services : « Ils vont rester le moins de temps possible, car c’est la phase du premier accueil » explique le Préfet Thierry Queffelec.
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« C’est mieux qu’être à la rue » Pour la suite, ce sont 3 à 5 bénévoles de l’association Humanity First qui prendront le relais sur place. D’ailleurs, ce soir, ils les accueilleront en distribuant des repas chauds. Pour Muhammad Basharat, Directeur de Humanity First Guyane, c’est une première réponse dont il se satisfait : « Je pense que ce centre sera très bénéfique. L’idée, c’est de ne pas avoir des familles à la rue. On espère que cette machine, qui devrait fonctionner, laissera le temps aux autres structures et associations de s’organiser pour recevoir ce type de public » .
Au-delà d’être simplement hébergé, les habitants de ce centre auront un suivi régulier grâce à Humanity First. Une réponse qui, pour le moment, convient. Elle devrait également soulager psychologiquement les migrants, comme l’explique Muhammad Basharat. « On espère que ça fonctionnera plus tard, qu’il y aura une continuité de ce travail, pour que ça ne se répète pas » conclut-il.
Un tapis de sol, un duvet et un oreiller gonflable que les occupants pourront garder même après leur départ. Le matériel sera remplacé pour les suivants. © Mo News
