Sandra Trochimara, maire de Cayenne, a annoncé ce jour, par voie de communiqué, qu’elle entame une grève de la faim. Malgré un arrêté municipal qui leur interdit de rester sur la voie publique, les ressortissants syriens sont installés en contrebas des locaux de l’OFII et demandent un hébergement décent. Selon la première magistrate de la ville, cette situation « perdure » et « génère des désordres insupportables et inhumains sur le domaine public ».
« Tout doit être mis en œuvre par le gouvernement pour limiter, voire restreindre l’accès au territoire de la Guyane et contrôler cette nouvelle dynamique migratoire ». Dans un communiqué publié ce jeudi 21 juillet, le maire de Cayenne Sandra Trochimara annonce qu’elle entame une grève de la faim après de nouvelles tensions sur la rue Arago.
Dans le centre-ville de Cayenne, des Syriens, pour la plupart des hommes seuls, s’installent sur la voie publique, en contrebas des locaux de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration. En provenance, pour la plupart, du Brésil ou du Venezuela, ces ressortissants réclament une solution d’hébergement.
Des demandeurs d’asile éparpillés dans Cayenne
Après obtention d’un visa humanitaire dans ces pays d’Amérique du Sud, ils peuvent rejoindre la Guyane française munis d’un document intitulé « Injonction à solliciter une demande d’asile » délivré par la Direction Générale de la Sécurité, de la Réglementation et des Contrôles.
Dans son communiqué, le maire de Cayenne écrit : « une question importante se pose au niveau de la sphère internationale, car ce visa humanitaire n’étant qu’un tremplin pour entrer sur un territoire français et européen, par conséquent, ne faudrait-il pas que ces visas soient suspendus compte tenu de l’incapacité de notre territoire à absorber ces flux migratoires ? »
Le 9 juin, des élus de la mairie de Cayenne avaient fait un « sit-in » sur cette même rue. Ils réclamaient des solutions d’hébergements pour les ressortissants syriens de la rue Arago. Depuis, certains demandeurs d’asile se sont installés autour de la cathédrale Saint-Sauveur et plus proche du littoral, à la fin de la rue des Amandiers.
Plus d’informations à suivre.