Le jeudi 7 juillet 2022, le SDAGE 2022-2027 s’est vu signé par le Comité de l’eau et de la biodiversité de Guyane pour le 3e cycle de gestion pour un montant de 55 millions d’euros.
C’était le 7 juillet dernier. Le Comité de l’eau et de la biodiversité de Guyane signait le SDAGE 2022-2027 (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux pour le 3e cycle de gestion 2022-2027 et à donner un avis favorable à son Programme de Mesures (PdM). Le tout, pour un montant de 55 millions d’euros.
L’ensemble des acteurs de l’eau du district hydrographique de la Guyane, sous la présidence de Patrick Lecante, Président du Comité de l’eau et de la biodiversité, administrateur de l’OFB (Office français de la biodiversité).
Deux ans de travaux participatifs et de concertations
Actualisé tous les six ans, le SDAGE améliore la gestion de l’eau. De son côté, le PdM analyse les actions à réaliser à l’échelle locale par les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. Ainsi, le programme répond principalement aux attentes datant de juillet 2020 de la Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Élisabeth Borne.
Il y a quatre thématiques principales : la poursuite du dialogue et le partage d’expérience avec le Brésil et le Suriname et matière de gestion de l’eau ; la réduction importante des impacts de l’exploitation aurifère légale et illégale et la préservation et la restauration de la qualité de la ressource en eau. Et la poursuite des efforts de mise à niveau de l’assainissement domestique et d’accès pour tous à l’alimentation en eau potable.
Un dialogue permanent
Concernant les dialogues, les comités techniques du projet échangent tous les mois par visioconférence. Patrick Lecante développe : « Des missions techniques de terrain sont programmées avec le Suriname : maintenance stations hydrométriques et recherche de nouveaux sites d’implantation. Dans le courant de la deuxième quinzaine de septembre sur le Maroni et la Tapanahony » En revanche, les dates de missions techniques de maintenance sur l’Oyapock n’ont pour l’instant pas été arrêtées.
« Par ailleurs, le dialogue technique est maintenu sur les composantes prioritaires du projet : risque inondations, contaminations, accès aux services essentiels… Par des réunions thématiques régulières », explique le président du Comité de l’eau et de la biodiversité. À noter que deux conférences internationales sur les thématiques de l’eau sont programmées. La première devrait se tenir début 2023 à Paramaribo.
Préserver l’eau est une affaire d’orpaillage
Aussi, le SDAGE demande à renforcer les opérations de Lutte contre l’orpaillage illégal (LCOI), surtout dans le cœur du PAG (Parc Amazonien) et dans les bassins de vie. Il préconise également la préservation de l’état des masses d’eau en bon et très bon état. Mais aussi l’amélioration de l’état des masses d’eau dégradées et l’adaptation au changement climatique. Il rappelle que ces défis sont l’affaire de tous : État, collectivités, professionnels, associations, particuliers, etc.