La fusée Vega-C va prendre son envol ce mercredi matin, à 8h13 heure locale. Version améliorée du lancer Vega, ce tir dit de qualification va marquer « le début d’une nouvelle ère », selon l’agence spatiale européenne.
Vega évolue. Dix ans après son premier vol, une nouvelle fusée, plus légère, va prendre son envol depuis le centre spatial guyanais ce mercredi à 8h13 heure locale.
Très attendue, cette mission inaugurale embarque un satellite italien ainsi que plusieurs nanosatellites européens. Le vol inaugural devrait permettre de mettre en orbite à 6000 km d’altitude plusieurs charges scientifiques, dont LARES-2, une sphère destinée à étudier l’effet de la gravité en orbite.
Du haut de ses 35 mètres de hauteur, Vega-C est un peu plus grande et large que Vega. Son développement a été lancé en même temps qu’Ariane 6. Le premier étage de la fusée italienne, baptisé P120C, sera d’ailleurs directement utilisé comme propulseur d’appoint sur le porte-étendard d’Arianespace.
12 pays européens impliqués dans la construction
Au total (voir image), 12 pays ont été impliqués dans la construction de Vega-C.
Daniel Neuenschwander, directeur du transport spatial à l’ESA, a indiqué que ce vol inaugural marque le début d’une nouvelle ère. « C’est le début de la nouvelle famille de lanceurs européens. C’est aussi une étape pour Ariane 6 : le booster est un élément clé d’A6 et il va voler », a renchéri Stéphane Israël, président d’Arianespace, société chargée de l’exploitation commerciale de Vega et Ariane.
Selon Avio, maître d’œuvre industriel de la fusée, Vega-C peut s’adresser à 90% du marché des satellites en orbite basse.