Après l’annonce de l’arrivée de Free en Guyane, c’est au tour de SFR. L’opérateur a annoncé le lancement de RED Caraïbe en Guyane ce mardi 24 mai, à l’hôtel royal Amazonia.
« Le forfait le plus généreux du marché ! » Tels sont les propos de Frédéric Hayot, Directeur général de SFR Caraïbe. Dix ans après son lancement en Hexagone, RED by SFR débarque aux Antilles-Guyane. L’opérateur propose une offre de 150 go Internet pour 12,99 euros par mois. De quoi concurrencer Free, qui a lui aussi, annoncé son offre et son arrivé il y a quelques jours.
Un timing réfléchi
Si SFR s’est lancé maintenant, juste après son concurrent Free, ce n’est pas pour répondre ou contrer leur offre même si « c’est de bonne guerre » selon le directeur général de SFR Caraïbe. Cela fait sept ans que l’opérateur travaille sur ce projet. « Quand vous avez une offre avec une telle importance de volume, vous sollicitez énormément le réseau. Et si votre réseau n’est pas prêt, vous allez au-devant de gros problèmes. Donc nous avons décidé de prendre le temps de préparer notre réseau pour ce type d’offre » explique Frédéric Hayot. Depuis 2015, ce sont 400 millions d’euros qui ont été investis par SFR Caraïbe.
Si le forfait est légèrement plus élevé que son concurrent (12,99 € contre 9,99 €), c’est un choix assumé : « On connaît bien notre marché. Cette offre vise une population à l’aise avec le digital. Et notamment auprès des jeunes, qui sont de très gros consommateurs et pour lesquels la qualité est primordiale, mais, au meilleur prix » argumente Frédéric Hayot. C’est ce que l’opérateur recherche avec cette offre. Selon lui, la qualité passe avant le prix.
Des projets de grande envergure
Pour assurer son lancement sur l’ensemble du territoire, SFR a réalisé un projet de grande envergure. La construction de 8 pylônes de 80 mètres de haut. Les plus hauts du territoire en matière de téléphonie mobile. Situé sur la RN1, entre Apatou et Sinammary, ce réseau permet aux habitants d’accéder au réseau de box 4G.
« On nous a taxé de fou » se souviennent Jean-Jacques Leibnitz et Rémy Torvic, respectivement responsable des infrastructures des Antilles-Guyane et responsable des opérations en Guyane. En effet, monter des antennes de 80 mètres de haut n’est pas une mince affaire. Pour aboutir à ce projet, ils ont dû faire appel à une société pour scanner le terrain et évaluer la viabilité des travaux. Aujourd’hui, les 8 pylônes sont installés, mais rien n’est acquis, les équipes cherchent toujours à optimiser au mieux le réseau pour les besoins du territoire.
