Il était l’un des plus grands défenseurs de la culture bushinengue.
Ce vendredi 11 octobre, le capitaine Apodo Blakaman, figure emblématique de la communauté Aluku, est décédé.
Né en 1932 dans le village d’Assissi, où il était chef coutumier depuis de nombreuses années, Apodo Blakaman laisse derrière lui un héritage considérable. Dernier compagnon du Gran Man Toliga, auprès duquel il avait prêté serment dans les années 60, il a consacré sa vie à la défense de la culture bushinengue et à la protection de l’environnement du Haut-Maroni.
Une vague d’hommages
Son décès a suscité de nombreux hommages, notamment de la part du député Davy Rimane, qui a salué en lui une « mémoire vivante de la culture boni ».
Pour lui, le départ du capitaine Blakaman rappelle « la richesse fragile des identités multiples qui peuplent la Guyane ».
Jean-Victor Castor, a également souligné l’importance des chefs coutumiers dans la préservation de la mémoire et des traditions guyanaises, rappelant que « les capitaines, Gran-man, Yopoto, gangans, autorités coutumières et traditionnelles sont les piliers de nos communautés ».
Pour Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni et présidente de la CCOG, la disparition d’Apodo Blakaman marque « la fin d’une époque pour la communauté Aluku et pour tous les Bushinengue de l’Ouest guyanais ».
Toute la rédaction de Mo News adresse ses plus sincères condoléances à la famille du capitaine Apodo Blakaman.
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