Braqué, ligoté et agressé à son domicile dimanche 6 octobre, Bernard Sellier, adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Maroni, n’échappe pas à la violence qui touche la commune de l’Ouest.
Les faits se seraient déroulés le dimanche 6 octobre aux alentours de 21 heures sur la route de Saint-Jean, selon Guyane 1ère.
Les deux individus, l’un armé d’un sabre et l’autre d’une arme à feu, auraient porté l’attaque lorsque l’élu s’apprêtait à fermer la porte de son domicile. Après avoir braqué, ligoté et agressé Bernard Sellier, les deux assaillants seraient repartis avec des bijoux, une petite somme d’argent et des cartes bancaires.
Violentée et bousculée, la femme de l’élu, blessée d’une fracture au bras, aurait elle aussi subi l’agression. Ils ont tous les deux été transportés au Centre hospitalier de l’Ouest guyanais.
Toujours en fuite, le duo d’agresseurs serait encore recherché par les forces de l’ordre. Une enquête est actuellement en cours.
Une réunion d’urgence pour lutter contre la violence.
Touchée par une succession d’épisodes de violence, la commune de Saint-Laurent a récemment fait l’objet d’une réunion de crise jeudi 3 octobre. Juste après la fusillade qui a pris pour cible une équipe de gendarmes, le préfet de la Guyane, le général de la gendarmerie et les élus locaux se sont rencontrés en urgence afin de discuter de plusieurs mesures visant à renforcer la sécurité dans la commune.
Le renforcement de la surveillance du fleuve Maroni, porte d’entrée pour de nombreux trafiquants et délinquants, a notamment été évoqué par la mairie lors de l’échange.
Parmi les autres mesures avancées cette fois-ci par le préfet, on note l’arrivée de renforts supplémentaires de gendarmerie mobile, ainsi que l’intervention de l’unité spéciale du GIGN pour faire face à la montée de la violence armée. Il mentionne également l’importance de s’attaquer aux quartiers informels, synonymes de foyers de délinquance.