Les nombreux faits divers qui secouent actuellement la Guyane poussent enfin les responsables politiques à réagir.
Saint-Laurent, Cayenne, Matoury ou encore Roura … Face à l’escalade de la violence qui secoue la Guyane les voix s’élèvent pour dénoncer la situation.
Davy Rimane, député de la deuxième circonscription, critique sévèrement la gestion de la justice dans les territoires d’Outre-mer : « Le fonctionnement intrinsèquement défaillant de la justice en Outre-mer est dénoncé de longue date. La tentation de se faire justice soi-même, souvent par des représailles violentes, ira croissant tant que les moyens adéquats ne seront pas déployés », a-t-il déclaré dans un communiqué.
De son côté, Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, a lancé un « appel solennel à la population et à toutes les composantes de la société guyanaise » pour organiser « une action collective afin de rétablir la quiétude ».
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il s’interroge avec gravité : « Combien de vies devront encore être fauchées, combien de mères endeuillées, combien de familles brisées ? » Il appelle à une mobilisation immédiate pour empêcher la Guyane de sombrer davantage dans une atmosphère « toxique » qui affecte déjà la vie quotidienne.
Ce mercredi, des adjoints et conseillers spéciaux de la municipalité de Saint-Laurent ont rendu visite aux victimes des agressions survenues ces derniers jours, au sein de la capitale de l’Ouest.
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