Dans un rapport publié en ce début de mois de mai, Santé publique France alerte sur la situation préoccupante du paludisme en Guyane. La maladie, originellement très localisé en forêt sur des sites d’orpaillages, gagne du terrain sur le littoral Guyanais, malgré des chiffres en baisse.
Sur les quatre premiers mois de cette année, on dénombre 264 cas de paludisme. Même si la situation était pire il y a 20 ans (en 2005, c’était 4500 cas sur l’année), elle n’en reste pas moins préoccupante.
@santé publique France
Pour cause, la localisation des « foyers » a migré vers le littoral. Kourou, Montsinéry-Tonnégrande et Roura sont les communes qui regroupent le plus de cas.
Deux foyers chez les Forces Armées en Guyane
Un article publié par la Direction interarmées du service de santé en Guyane et l’Institut Pasteur nous informe que deux clusters ont été enregistrés chez les Forces Armées en Guyane.
Ces deux foyers tirent leurs origines des retours de mission en forêt. Dans ces endroits, la pression vectorielle est plus forte, à cause des nombreux moustiques qui prospèrent sur les sites d’orpaillages illégaux.
Il faut noter également une baisse du nombre de cas de paludisme dans le courant du mois d’avril.
Voir aussi : Lutte contre le paludisme : de la Guyane au Sénégal
Les autorités demeurent prudentes concernant la dengue
Santé publique France relate que la circulation de la dengue sur le territoire est en baisse globale. L’activité aux urgences est plus « calme ». Mais l’interprétation des données est plus difficile en période de congés, compte tenu d’un moindre recours au dépistage ou système de soin (congés, fermeture des cabinets).
L’organisme de santé fait par ailleurs le point sur les décès liés à la dengue, sur la période du 1er janvier 2023 au 28 avril 2024. Ce sont dix décès qui sont recensés par les trois hôpitaux de Guyane.
@Santé Publique France
Deux orpailleurs tués par la rage
Entre février et mars, trois orpailleurs illégaux originaires du site d’Eau Claire à Maripasoula ont été admis en urgence à l’hôpital de Cayenne. Ils sont morts 10 jours après leur admission. Les dernières analyses confirment le motif du décès : c’est à cause de la rage.
Voir aussi : Un cas de rage en Guyane
@via l’ARS
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