L’université de la Guyane a été visée par une cyberattaque le lundi 13 avril. Des données ont été perdues, et le site web est hors service. À l’initiative de cette attaque, un groupe, FOG. Ce type d’attaque se multiplie ces dernières années, et l’État Français cherche des solutions efficaces pour lutter contre ces pirates du web.
Ils n’ont pas de bandana noir, ni de Jolly Roger battant en haut d’un mât. Les « hackeurs » se multiplient en même temps que notre utilisation d’internet, et deviennent un phénomène qu’on ne peut pas éviter.
L’une des techniques courantes et de hacker un hôpital, une université ou une mairie et d’exiger une rançon… Faute de quoi ils publient des données, parfois confidentielles, où anéantissent des heures et des heures de travail.
L’université visée par une attaque
Lors d’une conférence de presse, l’Université de Guyane indique avoir été victime d’une cyberattaque le 30 avril dernier. Cela a commencé par des difficultés avec la connexion réseau de l’université. Finalement, le 2 mai, la cyberattaque est avérée.
Les applications liées aux fonctionnements de l’établissement sont atteintes, certains fichiers ont été cryptés. Si la vie étudiante n’est pas affectée, cela présente un risque pour l’université. Ces derniers n’ont pas tardé à réagir, et ont déconnecté les serveurs d’internet.
Un bilan complet des dégâts doit être fait. Une rançon a été demandée à l’établissement, via le darkweb.
L’université a pris attache avec une entreprise spécialisée dans la cybersécurité, Exodata. L’université a porté plainte.
Le hacking, un phénomène mondial
L’université de Guyane n’est pas la seule à s’être fait attaquer par des hackeurs. Régulièrement, ce phénomène touche médias, hôpitaux de France, universités ou encore mairies.
En France, un individu se rendant coupable de hack est puni d’une amende de 100 000 euros, et trois ans d’emprisonnement.
En début d’année, un hackeur français a été jugé et condamné par la justice états-unienne à une peine de 3 ans de prisons (il risquait jusqu’à 110 ans). Lui et son groupe, ShinyHunters, sont soupçonnés d’avoir extorqué près de 60 entreprises. Le préjudice s’élève à plus de 6 millions de dollars américains. Il a été interpellé au Maroc par le FBI.
Une filiale de Google a récemment découvert une tentative d’hacking d’un groupe russe, Sandworm. Ces derniers auraient effectué des « opérations malveillantes » visant la France.
Les particuliers peuvent, eux aussi, être visés par des hacks. Alors pour éviter de se faire aborder par ces pirates d’internet, plusieurs recommandations sont données par le gouvernement. Vous pouvez les retrouver ici :
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