La Commission d’Éducation du Sénat a donné son aval à un projet de loi visant à métamorphoser le campus Oiapoque de l’Université fédérale d’Amapá en une entité distincte, baptisée Université fédérale de Fronteira Norte.
Proposé par le sénateur Randolfe Rodrigues, ce projet de loi a été favorablement accueilli par le rapporteur de la commission, le sénateur Fabiano Contarato. Présenté en séance plénière par la sénatrice Janaína Farias, il est actuellement en cours d’examen par la Commission Constitution et Justice.
Selon le texte l’Université fédérale de Fronteira Norte sera placée sous l’égide du ministère de l’Éducation et aura pour mission de dispenser un enseignement supérieur de premier et de troisième cycle, de promouvoir la recherche, la diffusion de la culture, ainsi que l’innovation et le développement régional.
À termes, tous les étudiants inscrits et les cours dispensés feront partie de la nouvelle université, indépendamment de l’adaptation ou du respect de toute autre exigence formelle.
Randolfe Rodrigues soutient qu’il est nécessaire de transformer le campus d’Oiapoque en une institution autonome afin que des progrès encore plus significatifs puissent être réalisés dans l’expansion de l’enseignement supérieur à Amapá, dans le développement régional et dans le processus de coopération binationale avec la Guyane.
Un projet nécessaire pour l’enseignement local
« L’approbation de cette question constitue une étape importante. […] À Oiapoque, 52 % de la population est autochtone », a déclaré le sénateur Randolfe Rodrigues, qui a célébré l’approbation de la question, écrivent nos confrères brésiliens.
Pour le rapporteur, le démembrement du campus d’Oiapoque pour créer la nouvelle université est une évolution naturelle du processus d’expansion du réseau fédéral d’enseignement supérieur, nécessaire pour répondre aux demandes éducatives et au développement de cette région.
Il a également souligné que le projet répond à l’objectif 12 de l’actuel Plan National d’Éducation (PNE), qui vise à augmenter les taux bruts et nets de scolarisation à ce niveau d’enseignement par rapport à la population âgée de 18 à 24 ans d’ici à 2024, à 50 % et 30 %, respectivement.
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