Une vente exceptionnelle se déroule entre ce jeudi et ce vendredi 5 avril. Des enchères de bijoux saisis dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal.
C’est la première fois que ça arrive en Guyane. Des bijoux en or, saisis lors d’enquêtes contre l’orpaillage illégal, sont proposés aux enchères à l’hôtel Mercure Royal Amazonia, à Cayenne.
Ce sont 409 lots qu’il est possible d’acquérir avec des mises à prix allant de 150 à 10 000 euros. 100 personnes se sont inscrites en physique et une centaine également sur internet, en provenance du monde entier : États-Unis, Hong-Kong, Europe… Qui sera le meilleur enchérisseur ?
Vanessa Perrée, directrice générale de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), explique le processus.
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Pour ces deux jours, Vanessa Perrée et Alain Caumeil, directeur de la direction nationale d’interventions domaniales (DNID), espèrent atteindre un résultat de 300 000 euros.
Récupérer ce qui nous appartient
Si l’or issu de l’orpaillage illégal est récupéré pour les contribuables, il en va de même pour les moteurs et autres matériels. En effet, sur les pirogues de police ou de gendarmerie, ces derniers proviennent aussi des saisies. Le Préfet de la Guyane, Antoine Poussier, s’en félicite : « Ce sont les garimperios qui achètent le matériel.
Le procureur de la République, Joël Sollier, a, quant à lui, exprimé qu’il s’agissait de « l’aboutissement de toute une chaîne pénale dont on peut être fier » .
En 2023, 61 millions d’euros de préjudice ont été portés à l’adversaire, notamment au travers des saisies.
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