La bataille judiciaire pour la reprise du Quotidien arrive à son point d’orgue sur l’île de la Réunion. Depuis plusieurs années, les journaux papiers n’ont plus la cote dans les outremer. En Guyane, il n’y a plus de quotidien. État des lieux dans les territoires ultramarins.
Le Quotidien, média historique de la Réunion et concurrent direct du Journal de l’île, doit avoir son nouveau repreneur aujourd’hui, sur décision du tribunal. Les deux supports ont, depuis quelques années, affronté la crise que traversent les médias papiers. Aujourd’hui, les acteurs réunionnais sont d’accord sur une chose : il faut conserver les deux quotidiens d’informations historiques de l’île intense. La Réunion est le seul territoire ultramarin à avoir 2 journaux papiers, publiés tous les jours. Mais qu’en est-il des autres outremers ?
Difficile pour La Guyane, Guadeloupe et Martinique de conserver un quotidien
En 2020, le quotidien « France-Antilles » a échappé de peu à la liquidation judiciaire après son rachat par le groupe NJJ Presse. Tous les emplois n’ont pas été sauvegardés, mais le journal continue de publier quotidiennement une édition en Guadeloupe et en Martinique.
La branche guyanaise, elle, n’a pas cette chance, et passe en format « hebdomadaire », au travers de France-Guyane à partir de février 2023. Depuis 2020, il était en version numérique.
Notre média, Mo News Guyane, a fait le choix de paraître de manière hebdomadaire également, sous forme de magazine d’information.
La Réunion, ses deux quotidiens, aucun pour Mayotte
On l’a dit plus haut, l’île intense possède à son actif deux journaux hebdomadaires. Le Quotidien, sur décision du tribunal, est repris par la société Média Capitale Réunion. Son dernier numéro doit paraître demain, et l’avenir est encore incertain pour ce média.
Malgré les difficultés, le Journal de l’île continue de paraître quotidiennement. Il a été placé, en début d’année, en redressement judiciaire.
Mayotte, elle possède un hebdomadaire, et aussi un journal quotidien en version numérique, Les Nouvelles de Mayotte.
Saint-Pierre-et-Miquelon, La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française
À Saint-Pierre-Et-Miquelon, il n’existe que des sites d’informations. Aucun journal papier n’est publié là-bas de manière quotidienne. Pareil pour la Nouvelle-Calédonie, et la Polynésie Française.
La presse quotidienne va mal. Le mode de consommation de l’information a changé en l’espace de plusieurs années. Les médias varient le mode de diffusion, et privilégient internet et les réseaux sociaux. Il est ainsi difficile pour un média d’outremer de subsister.
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