En grève depuis mardi 20 février, 11 heures, l’interfilière n’a, pour l’instant, menée aucune action sur la voie publique. Pourtant, une mobilisation avait été annoncée pour ce mercredi 21 février, devant l’hôtel territorial.
Rendez-vous 5 heures du matin. Seul le syndicat Force ouvrière (FO) de la CTG est sur place. Les heures passent et seule une dizaine de personnes est présente. Les transporteurs et le reste de l’interfilière sont attendus mais n’arrivent pas.
Bertrand Mouquin, transporteur membre de l’interfilière explique cette absence : « C’est une grève illimitée à préavis immédiat. Ça peut commencer demain ou après-demain, c’est illimité ». Il précise que l’interfilière n’a rien à voir avec l’action de syndicat FO.
Les actions à venir restent floues. « Si on dépose un préavis de grève, c’est parce qu’on a bien l’intention de faire quelque chose », martèle-t-il. L’évolution dépendra aussi des réponses de la Préfecture et la Collectivité.
Des normes qui doivent être revues, voire supprimées
Pour rappel, ce sont l’inadaptabilité des normes européennes qui sont pointées du doigt. Cependant, la Guyane ne peut que s’y tenir, puisqu’en représentant la France, elle est donc intégrée à l’UE. Les incohérences soulignées sont, par exemple, côté transporteurs, l’achat impossible d’un véhicule s’il n’est pas validé par l’UE. Il n’est alors possible d’acheter en Guyane que des véhicules neufs, sinon ce sont des occasions.
Déjà début février, ces différents secteurs interpellaient : « Si des réponses n’arrivent pas rapidement, chacun prendra ses responsabilités. On essaye de contenir tous ces gens-là pour ne pas monter au créneau ».
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