Depuis le 1er janvier 2024, France Travail est désormais la nouvelle appellation de Pôle Emploi. Ce changement de nom s’installe avec son lot d’évolution.
Ce changement est acté depuis novembre 2023. Et autour, une restructuration du service se prépare avec des évolutions qui se veulent progressives. Le gouvernement souhaite une plus large diffusion des informations et un accompagnement renforcé pour les usagers.
À noter qu’à partir du 1er février 2024, le site pole-emploi.fr deviendra francetravail.fr.
Nouveau nom, nouveau réseau
Dans ce service, il est possible d’y rentrer par différentes portes : Pôle Emploi, Cap Emploi (personnes en situation de handicap) ou encore une mission locale. La procédure est désormais identique.
Ainsi, cela permettra à tous les acteurs du réseau d’avoir accès à un système commun. C’est-à-dire, que les personnes inscrites seront suivies en fonction de leur situation, de leurs besoins, etc. et non par un unique conseiller France Travail.
Ce qui ne change pas
Tout n’est pas voué à être remplacé. Par exemple, pour les demandeurs d’emploi déjà inscrits, les démarches ne changent pas. Et pour ceux qui touchaient déjà l’allocation-chômage, cette dernière leur sera toujours versée dans les mêmes conditions, précise France Travail.
Aussi, l’actualisation mensuelle reste la même, dans l’Espace personnel.
Les allocataires du RSA
À travers cette modification, un accompagnement personnalisé verra le jour pour les bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active). C’est-à-dire qu’une personne qui réalise une demande à la CAF (Caisse d’allocation familiale) sera d’office inscrite à France Travail à partir du 1er janvier 2025. Aujourd’hui ceux inscrits représentent 40 % des allocataires du RSA.
L’automatisme de cette inscription concerne aussi les jeunes des missions locales et les personnes handicapées. L’exécutif espère atteindre le plein emploi, donc un taux de chômage d’environ 5 % d’ici à 2027. Il est de 7,4 % à ce jour.
Les travailleurs handicapés
En ce qui concerne les travailleurs handicapés, leur orientation en Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) devra être décidé par France Travail avant d’être acté par les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées).
Le contrat d’engagement
Toute personne inscrite sur France Travail devra signer un contrat d’engagement. Ce dernier prévoit un plan d’action avec les objectifs d’insertion sociale et professionnelle.
Par exemple, les bénéficiaires du RSA devront accomplir 15 heures d’activités par semaine dès le 1er janvier 2025 (immersions, remises à niveau, passage du permis, rédaction de CV, etc.) À noter que cette durée hebdomadaire pourra être revue à la baisse selon les besoins de chacun.
Et un système de sanctions est prévu si l’un des engagement n’est pas respecté. Cela peut aller d’une suspension des allocations (récupérables) à une suppression partielle voire totale de l’allocation.
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