Le lundi 20 novembre, au Suriname, un site d’orpaillage illégal s’est effondré et a causé la mort de plusieurs personnes. Actuellement, la France apporte son aide.
14 corps sans vie ont été retrouvés après l’effondrement d’un site d’orpaillage dans la région du Matawai au Suriname. Les faits se sont produits aux alentours de 15 h 30, écrit le média surinamais Waterkant. Le bilan risque de s’alourdir.
Par la suite, le gouvernement surinamais a mis en place une opération majeure. Ainsi, une équipe composée d’expert en ressource naturelle s’est rendue sur place. Des équipes judiciaires sont également sur place. Le gouvernement a exprimé la demande d’une potentielle aide étrangère, « si nécessaire ».
Ce tunnel aurait été bâti sous la zone aurifère de la société Zijin. Et cette dernière avait déjà demandé des mesures de sécurités à cause d’une présence illégale. Les autorités avaient déjà procédé à des démantèlements de camps.
Les secouristes du Sdis sont partis ce matin
De fait, la France s’est engagée à apporter son soutien. Dès 4 heures du matin, le CASA a procédé au déchargement du stockage du matériel dans un local de l’aéroport, au Suriname. Une heure après, un détachement du Sdis composé de 17 pompiers et 2 Diass (Direction interarmées du service de santé) s’est rendue au camp militaire.
Pour le moment, « la situation semble très incertaine pour le déploiement de notre détachement sur la zone sinistrée » , expliquent les autorités françaises.
© Préfet de la Région Guyane Dans un communiqué de presse, le président de la CTG, Gabriel Serville a déclaré son « plus grand soutien à la population surinamaise touchée dans sa chair à travers ce drame » .
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