Les élus de la CTG, dirigés par le président Gabriel Serville, ont rencontré les chefs d’établissements scolaires pour évaluer la rentrée 2023 et discuter des perspectives pour 2024.
Deux points majeurs ont été abordés : les problèmes d’énergie et de réseaux informatiques ainsi que la sécurité. Les interruptions de courant récurrentes ont endommagé le matériel, ajoutant à cela la vétusté des équipements. Certains chefs d’établissement soulignent l’importance cruciale du numérique dans l’enseignement.
« Le numérique est la colonne vertébrale de nos établissements et les programmes de l’Éducation nationale portent de plus en plus sur le numérique, les examens aussi… », observe Valérie Magne, principale du collège Auxence Contout. Des solutions, telles que la formation du personnel informatique permanent, ont été proposées mais débattues. « Si le réseau fonctionne, il n’y a donc pas besoin de quelqu’un en permanence », explique Cédric Tablon, directeur de l’éducation et de l’enseignement supérieur à la CTG.
La protection des établissements, y compris la sécurité et la surveillance, est également discutée, avec des écoles déjà équipées d’agents de sécurité et la demande d’aménagement pour réduire les risques d’accident lorsque les élèves se rendent à l’école.
Améliorer les services pour les élèves
Trois points importants sont abordés, débutant par l’installation de distributeurs de protections hygiéniques pour lutter contre la précarité menstruelle. Au niveau des internats, l’ouverture de quatre nouvelles structures s’ajoutera aux neuf existantes. À noter que plus de 500 élèves bénéficient de ces services.
Quant au transport scolaire spécialisé pour les enfants à mobilité réduite, ce dernier point présente des défis. Parmi eux, des tensions en début d’année, des retards dans la délivrance d’attestations, des itinéraires non conformes, et la nécessité de généraliser les emplacements réservés aux transports adaptés.
Bien que les chefs d’établissement n’aient pas toutes les réponses à leurs préoccupations, la réunion est jugée nécessaire. « On pourrait peut-être imaginer une plus grande régularité », songe Gabriel Serville, « mais ce serait compliqué puisque nous sommes pris par nos activités quotidiennes ». Le président de la CTG assure tout de même qu’un contact est permanent entre les différentes structures.
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