INFO MO NEWS – Marcel Porthos, 69 ans, a été remis en liberté sous bracelet électronique le 13 septembre, tout juste quatre mois après sa condamnation à 10 ans de réclusion criminelle pour des faits de viols. Le dossier vient en appel devant la cour d’assises du 13 au 15 mars 2024.
Condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour viols le 11 mai dernier, Marcel Porthos n’est plus en prison. La deuxième demande de remise en liberté sous bracelet électronique du pasteur de Balata, à la tête d’une église évangéliste au statut associatif, l’Assemblée du Ministère de la Croissance et Prospérité, entre 2016 et 2018, a été acceptée, a appris Mo News de sources concordantes.
Marcel Porthos, ancien cadre EDF de 69 ans, a donc été placé sous bracelet électronique le 13 septembre en attendant son procès en appel devant la cour d’assises du 13 au 15 mars 2024. Il a notamment interdiction de fréquenter une église ainsi que des mineurs.
Au cours de l’audience, l’avocate générale a requis son maintien en détention. Les avocats de Marcel Porthos, Me Jérome Gay et le très médiatique Me Franck Berton, ont quant à eux mis en avant les garanties de représentation du pasteur et son état de santé, selon eux « incompatible avec la prison ».
« Les parties civiles sont scandalisées », réagit Me Marcault-Derouart, avocat de trois des parties civiles, un père de famille et ses deux filles, mineures au moment des faits.
Un « guide spirituel »
Marcel Porthos a été condamné par la cour criminelle à 10 ans de réclusion criminelle pour des viols commis sur quatre filles, dont une âgée de moins de 15 ans. Des faits commis entre 2016 et 2018 alors que le sexagénaire dirigeait l’AMCP, une église évangéliste de la rue Lerol, au quartier Balata à Matoury.
Les plaignantes, au cours de l’instruction et pendant le procès, ont toutes décrit le mode opératoire pernicieux et obscène employé par le pasteur d’alors. Dépeint comme un guide spirituel faisant usage d’autorité, Marcel Porthos intervenait de façon intrusive dans leur vie et leur intimité pour parvenir à ses fins. Les actes décrits par les plaignantes, toutes membres de la communauté, sont quasi identiques : des actes de pénétration imposés, souvent à l’issue des messes et des célébrations, dans un cadre intimiste. À savoir, pour l’essentiel, des pénétrations digitales.
Cliquez ici pour rejoindre un de nos groupes WhatsApp. Vous recevrez nos infos en temps réel !
Retrouvez l’ensemble des articles de cette rubrique en cliquant ici.
L’actualité en continu sur www.monewsguyane.com.
L’édition hebdomadaire de Mo News Guyane est aussi disponible en version numérique !