L’agriculteur, par la voix de son conseil, Me Marcault-Derouard, réclame la nullité de sa procédure de révocation de la Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural de Guyane (SAFER). Il avait été démis de ses fonctions le 23 mars.
Les turbulences à la SAFER sont toujours d’actualité. Christian Epailly, premier président de la structure, révoqué le 23 mars 2023 lors d’un conseil d’administration, a formulé avec son avocat Me Franck Marcault-Dérouard (fils de l’ancien bâtonnier) une requête en nullité visant le procès-verbal dressé ce jour-là en présence des administrateurs. « M. Epailly a été révoqué dans des conditions parfaitement abusives » assure son avocat.
Selon Me Marcault-Derouard, les actes dressés par la SAFER a posteriori sont, par voie de conséquence, « potentiellement nuls ». Le dossier, à l’ordre du jour au tribunal judiciaire le 31 mai, puis ce jeudi 14 septembre, est renvoyé au 28 septembre, mais le procès « pourrait avoir lieu en octobre », selon la défense de Christian Epailly.
Albert Siong, Georges Michel Phinéra-Horth et Roger Aron, les trois administrateurs qui avaient succédé à Christian Epailly à la tête de la SAFER avant nomination de Chantal Berthelot, sont représentés par Me Chow-Chine.
Selon ces derniers, Christian Epailly, 71 ans, avait dépassé l’âge légal imposé par les textes pour assurer la présidence. De surcroît, Christian Epailly était contesté et objet de vives critiques quant à ses méthodes de travail.
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