Présidente de la Jeune Chambre Economique de Cayenne, Ketcia Mainvil a plusieurs projets dans les plans, dont celui de venir en aide aux femmes qui rencontrent des difficultés pour reprendre la vie active après l’accouchement.
En Guyane, la Jeune Chambre Économique de Cayenne est avant tout un mouvement riche de plus de 60 ans d’histoire. Par ses actions, elle tend à faire émerger de nouveaux leaders sur le territoire et trouver des graines d’entrepreneurs à semer un peu partout sur le territoire. Nous avons rencontré Ketcia Mainvil, la présidente, assistante de direction au sein d’une autre association, Guyaclic.
Modeste, Ketcia souligne dans un premier temps qu’elle n’a « pas fait de grandes études ». Avant de consacrer la majeure partie de son temps libre aux différentes actions qu’elle mène au cours de son premier mandat de présidente, elle a donc gravi les échelons du monde professionnel à la force des bras.
« Je suis arrivée en Guyane à l’âge de 20 ans et j’ai enchaîné les formations », explique-t-elle. Après un premier pas dans le secrétariat médical suivi dans la foulée d’une expérience dans l’animation périscolaire, c’est finalement à Sud Motors, un concessionnaire automobile, qu’elle a lâché son ancre en tant que chargée de clientèle, avant de rejoindre Guyaclic.
Maman Dibout
En 2021, elle intègre la Jeune Chambre Economique de Cayenne durant le mandat de président de Mawuena Azandegbe. Ketica propose alors une idée visant à mettre en avant la pharmacopée de Guyane. « J’aime beaucoup discuter avec les gens, mais parler en public était difficile. Je me suis dit que j’allai pouvoir développer ce point-là avec les différentes formations proposées. » ressasse-t-elle.
Elue par ses pairs présidente de la JCI en 2022, elle a mis en place My Smart Business Plan, à la Maison Citoyenne de Matoury ainsi qu’une action en partenariat avec le Suriname, le Public Speaking Championship, un concours d’éloquence.
Deux actions réalisées au sein de commissions spécialement dédiées et travaillées avec l’appui des adhérents de l’association. S’en suivra dans les prochains mois un projet plus personnel pour la jeune assistante de direction. Maman Dibout vise à aider les femmes qui souffrent de dépression post-partum (après l’accouchement). « J’aimerai qu’on arrive à toucher les femmes qui en souffrent, pour les aider à reprendre la vie active », souligne Ketcia.
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