Le laboratoire du CHOG a récemment acquis le Cobas Roche 5 800, un nouvel appareil de biologie moléculaire, de façon à détecter plus facilement les infections sexuellement transmissibles (IST).
Cette technologie permettra de réaliser des analyses approfondies sur des infections sexuellement transmissibles, le Covid-19, le VIH et le papillomavirus. Le Dr Jean-François Carod, chef de service du laboratoire, explique que bien que ces analyses pourraient être effectuées auparavant, cet équipement peut désormais traiter des séries de tests beaucoup plus importantes.
En cas d’épidémie, cela améliorera les capacités de travail du laboratoire. De plus, il sera possible de mieux répondre aux besoins importants en matière d’infections sexuellement transmissibles.
La Guyane est le département français le plus touché par le VIH. Près de 4 000 personnes vivent avec le virus. Parmi eux, plus de 10 % des personnes infectées ne connaissent pas leur statut concernant le VIH. Et environ un tiers n’a pas consulté ces douze derniers mois. Il est à noter qu’entre la transmission et le diagnostic, il s’écoule environ trois ans, ce qui favorise le maintient de l’épidémie en Guyane.
En 2021, 75 patients ont été dépistés, 24 % étaient à un stade tardif lors d’une infection, ou à un stade avancé, c’est-à-dire que le risque de développer des maladies opportunistes est très élevé.
L’ouest guyanais dispose maintenant d’un outil suffisant pour répondre à la demande croissante en matière de tests PCR pour les maladies infectieuses, y compris la grippe, le Covid-19, la tuberculose, ainsi que les infections sexuellement transmissibles et le VIH. Il permettra également de détecter les arboviroses et les maladies associées au VIH, telles que le cytomégalovirus (CMV). Cela contribuera à résoudre les problèmes de santé liés aux maladies infectieuses, qui sont particulièrement prévalentes en Guyane, notamment dans l’ouest.
De plus, cela permettra de faire face à la croissance démographique du territoire et à la pression maintenue sur le laboratoire. Pendant la pandémie de Covid-19, les mesures de prévention des infections sexuellement transmissibles ont été relâchées, ce qui a entraîné une augmentation significative de leur prévalence. Le laboratoire se trouve actuellement confronté à une augmentation considérable du nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles.
Source : Lettre Pro de l’ARS
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