Après l’annonce de la reprise officielle du chantier de la centrale du Larivot, l’association environnementale bat en brèche les velléités écologiques d’EDF.
EDF fait du greenwashing autour de la centrale du Larivot ? Dans un communiqué de presse, l’association Guyane Nature Environnement, à l’origine de plusieurs des recours, assure que la réalité du projet « est loin d’être aussi verte ». Le chantier, stoppé au stade du terrassement, a été officiellement relancé mardi 4 juillet, en présence du PDG d’EDF, Luc Rémont, après la dernière décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux, en mars.
EDF production électrique insulaire, filiale du groupe, a misé sur la biomasse liquide, un biocarburant, pour le fonctionnement de cette centrale censée remplacer celle de Dégrad-des-Cannes. D’après Guyane Nature Environnement, l’origine exacte de la matière première « demeure inconnue ».
De plus, l’association présage des risques de pollution : « le consensus scientifique reconnaît que les agrocarburants ont un impact négatif sur la biodiversité et les associations Oxfam et Transport & Environnement calculent même un impact climatique pire pour les agrocarburants que pour les carburants fossiles (agriculture intensive, raffinage et transport consommant eux-mêmes quantité d’hydrocarbures). »
Un carburant dévastateur, selon Guyane Nature Environnement, qui entraînerait une déforestation d’ « une à plusieurs dizaines de fois la surface du lac de Petit-Saut » en cas de production endogène. Cela dit, l’association « prend acte » des « décisions de la juridiction » et assure qu’elle poursuivra ses actions « pour une transition énergétique durable du territoire ».
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